Rencontre-débat sur «Femme marocaine : compétences plurielles»

Une rencontre-débat sur «Femme marocaine : compétences plurielles» a rassemblé, dimanche à Paris, d’éminentes personnalités féminines marocaines venues porter haut la voix de la femme marocaine en France et ailleurs. Organisée par la Fondation Maison du Maroc, le consulat du Maroc à Colombes et l’Association Alwasseela, à l’occasion de la Journée internationale des droits des femmes, la rencontre a été l’occasion pour mener une réflexion sur les droits et les acquis de la femme marocaine, et de faire le point sur ce qui a été fait pour la condition féminine au Maroc et ce qui doit être encore fait. La rencontre a aussi permis à des intervenantes comme Amira Abdelaziz, professeur des universités à la Sorbonne, Izza Genini, productrice et réalisatrice de cinéma, Nadia Badaoui, directrice Campus Paris, École supérieure des professions immobilières, et Khadija Arouhal, journaliste et vice-présidente du Conseil régional de Sous-Massa, de livrer, devant une assistance composée notamment de membres de la communauté marocaine en Île-de-France, leurs parcours inspirants et leurs témoignages en tant que femmes qui ont réussi malgré les écueils.

Ouvrant la rencontre, le nouveau directeur de la Fondation Maison du Maroc, Mohamed Aboussalah, a souligné que la célébration de la Journée internationale des droits des femmes revêt une signification particulière. C’est aussi une occasion idoine pour se rappeler les réalisations de la femme et de rendre hommage à la gent féminine. La rencontre-débat que la Fondation Maison du Maroc se fait l’honneur d’accueillir devra, à travers d’échanges fructueux, mettre en exergue les réalisations de la femme marocaine qui contribue au rayonnement du Royaume. Une femme actrice dans les multiples projets de réforme et de modernisation que mène notre pays, a-t-il dit, soulignant qu’au Maroc l’émancipation des femmes est considérée comme l’une des priorités nationales, sous le leadership de S.M. le Roi Mohammed VI. Pour la consule du Maroc à Colombes, Souad Zaïri, si la situation de la femme a enregistré une évolution remarquable au Maroc, c’est grâce à l’action féminine, mais aussi aux efforts déployés par l’État. Elle a énuméré dans ce contexte une série de lois qui ont marqué un tournant majeur dans l’évolution de la condition de la femme, telles que le Code de la famille (Moudawana), le Code de la nationalité (2007), et la Réforme constitutionnelle en 2011. La consule du Maroc à Colombes a également souligné les engagements internationaux du Maroc en matière des droits de la femme, rappelant que le Royaume a ratifié de nombreux traités internationaux, notamment la convention sur l’élimination de toutes les discriminations à l’égard des femmes.