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Les risques passent de «modérés» à «très élevés»

Les risques passent de «modérés»  à «très élevés»
Le nombre d’incendies de forêt en Amazonie brésilienne a augmenté de 30% en 2019 par rapport à l’année précédente.ttttt Ph. AFP

Les feux de brousse ravageurs en cours en Australie, qui surviennent après ceux de Californie et du Brésil, illustrent parfaitement les hausses de températures enregistrées en 2019. Et rien ne laisse entrevoir une quelconque accalmie durant l’année en cours. «Malheureusement, nous nous attendons à voir beaucoup de phénomènes météorologiques extrêmes en 2020 et dans les décennies à venir, alimentés par des niveaux records de gaz à effet de serre qui retiennent la chaleur dans l’atmosphère», a souligné le secrétaire général de l’Organisation météorologique mondiale (OMM), Petteri Taalas, cité par l’AFP. Et d’ajouter cette prédiction : «L’année 2020 a commencé là où 2019 s’est arrêtée». Pour mémoire, l’année écoulée a «terminé une décennie particulièrement chaude», selon l’OMM.
Dans ces conditions, dire qu’il n’y a pas le feu en la demeure est un risque que le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) a évité de prendre. «Le risque d’incendie de forêt augmente à cause du changement climatique. L’augmentation de la température moyenne à la surface du globe, par rapport aux niveaux préindustriels, a une incidence sur les incendies de forêt, ce qui entraîne des risques et des impacts qui passent de modérés à très élevés à mesure que la température mondiale augmente», a alerté le GIEC. Plus inquiétant encore, rapporte le GIEC, certains incendies de forêt ne s’arrêtent que lorsqu’il n’y a plus de végétation à brûler.
«Les mégafeux, dénomination généralement utilisée lorsque des surfaces de plus de 40.000 hectares ou 400 kilomètres carrés sont concernées, sont dus aux températures élevées et à la sécheresse. Ils sont extrêmement difficiles à contenir et ne sont généralement limités que par la quantité de végétation susceptible de brûler disponible». Pendant ce temps, les émissions de gaz à effet de serre continuent leur progression. C’est jouer avec le feu. 

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