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Le RNI, la FDT et le PAM étalent leurs visions

Le RNI, la FDT et le PAM étalent leurs visions

La Commission spéciale sur le modèle de développement (CSMD) a poursuivi, mercredi à Rabat, ses séances d’écoute des partis politiques et des syndicats par une réunion avec les représentants du Rassemblement national des indépendants (RNI), la Fédération démocratique du travail (FDT), l’Association des régions du Maroc (ARM) et le Parti authenticité et modernité (PAM) qui ont exposé leurs visions du nouveau modèle de développement.
Ainsi, le RNI, représenté par son secrétaire général, Aziz Akhannouch, a souligné le caractère prioritaire de l’emploi, la santé et l’éducation dans la construction du nouveau modèle de développement. Selon la perception du parti, travailler sur ces domaines fondamentaux, qui revêtent une grande importance dans le processus de développement, «nous permettra de trouver des solutions efficaces à divers problèmes sociaux», a indiqué à la presse M. Akhannouch à l’issue de cette séance d’écoute.
Le RNI, qui était également représenté par les membres de son bureau politique Rachid Talbi Alami, Anis Birou, Nabila Rmili, Mohamed Aujar, Saâdeddine Berrada et Mustapha Baitas, a souligné que sa vision du modèle de développement découle de principes et de valeurs sociétaux basés sur l’écoute de la société et de ses aspirations, ajoutant que le système de valeurs qui encadre ce modèle repose principalement sur trois valeurs sociétales : l’égalité, la responsabilité et la cohésion sociale.
Pour sa part, la FDT a mis en exergue la centralité de l’éducation et de la formation dans le processus de construction du nouveau modèle de développement. Pour son secrétaire général, Abdelhamid Fatihi, placer l’éducation et la formation au cœur du processus de développement est une question substantielle. Il a aussi estimé que la possession de la science et du savoir est le moyen de parvenir au développement et à l’ouverture sur le monde, mettant l’accent sur la nécessité «d’adopter la démocratie comme principe pour construire le nouveau modèle de développement, de reconsidérer la gestion de la politique dans notre pays dans diverses institutions et d’améliorer les services publics pour être à la hauteur» des attentes du citoyen marocain.
Représentée également par Mohamed Boutouil, Abdessadek Saïdi, Abdellatif El Yousfi, Aïcha Taki, Noureddine Fatih et Mohamed Amine Semlali, membres du bureau central, la FDT a conclu que l’aboutissement du nouveau modèle de développement et la protection des libertés publiques et des droits des citoyens sont possibles, selon la vision de la Fédération, si deux conditions sont réunies : la clarté et la confiance, mettant en avant, à cet égard, le rôle central de l’État dans ce projet de développement.
L’Association des régions du Maroc (ARM) a, quant à elle, noté que sa vision pour le nouveau modèle de développement s’appuie sur les recommandations des premières Assises nationales de la régionalisation avancée tenues récemment à Agadir. Selon la présidente de la région de Guelmim-Oued Noun, et membre de l’ARM, Mbarka Bouaïda, les premières Assises nationales de la régionalisation avancée ont présenté plusieurs recommandations, à la tête desquelles se trouve la mise en œuvre appropriée de la régionalisation avancée, à travers l’octroi de larges prérogatives aux Conseils régionaux.
L’ARM, qui a insisté sur la nécessité d’accélérer la mise en œuvre de la déconcentration administrative en tant que moyen de renforcer l’indépendance de l’action des Conseils régionaux et d’accélérer l’élaboration des projets de développement, a également mis en avant l’importance de soumettre de nouvelles propositions concernant le financement de la régionalisation avancée, tant à travers des partenariats public-privé que par le biais d’un système fiscal régional ou par d’autres moyens.
Pour le Parti authenticité et modernité (PAM), il y a lieu de mettre au point un contrat social qui s’inspire des valeurs et principes énoncés dans la Constitution, ainsi que dans le système international des droits de l’Homme dans lequel le Maroc est engagé en vertu d’un certain nombre d’accords et de traités. Selon son secrétaire général, Hakim Benchamach, le nouveau modèle de développement doit non seulement répondre aux problèmes économiques, mais également apporter des réponses au système de gestion de la chose publique dans ses différentes dimensions.
Représenté également par Samir Belfkih, Mohamed Maazouz et Khadija El Kour, membres de son bureau politique, Mustapha El Jaï et Mohamed Badir, membres de son conseil national, et Khalid Adennoun, directeur général du parti, le PAM propose aussi des recommandations relatives au renouvellement du modèle politique et institutionnel, en appelant au lancement d’une nouvelle génération de réformes, a-t-il ajouté.
Mardi, la CSMD s’était réunie avec le Parti du progrès et du socialisme (PPS), l’Union constitutionnelle (UC), le Mouvement populaire (MP) et l’Association marocaine des présidents des conseils communaux. Ainsi, l’UC, représentée par son secrétaire général, Mohamed Sajid, a relevé que le nouveau modèle de développement doit prendre en compte la nécessité d’orienter une grande partie des investissements publics vers les secteurs productifs et pourvoyeurs d’emplois. nL.M

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