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«Le Royaume-Uni pourrait ne pas retrouver une vie normale avant six mois»

«Le Royaume-Uni pourrait ne pas retrouver une vie normale avant six mois»
La chef adjointe des services sanitaires britanniques, Jenny Harries, a estimé qu’il serait dangereux de lever le confinement auquel la population est soumise pour trois semaines. Ph.AFP

Le Royaume-Uni pourrait ne pas renouer avec une vie normale avant six mois ou plus en raison de la pandémie de nouveau coronavirus, a averti dimanche la chef adjointe des services sanitaires britanniques, Jenny Harries. Mme Harries a estimé qu’il serait «dangereux» de lever subitement le confinement auquel la population est actuellement soumise pour trois semaines et qui s’avère efficace pour ralentir la progression de la maladie, car cela pourrait entraîner une résurgence du virus. Elle a précisé que les mesures mises en place pour contenir la maladie seraient réexaminées «toutes les trois semaines» durant «probablement six mois», voire plus.

Mais «cela ne veut pas dire que nous resterions en confinement total pour six mois», a-t-elle toutefois précisé. «Nous pourrons, espérons-le, progressivement adapter certaines mesures de distanciation sociale et progressivement retourner à la normale», a-t-elle ajouté. Le gouvernement a décrété lundi un confinement général de la population pour au moins trois semaines, afin de tenter de freiner la propagation de l’épidémie qui a fait 1.228 morts et officiellement contaminé 19.522 personnes au Royaume-Uni, selon un bilan des autorités sanitaires publié dimanche.

Plus tôt dimanche, le bras droit du Premier ministre conservateur Boris Johnson avait prévenu que les Britanniques devaient se préparer à «une longue période» de confinement. Le Royaume-Uni dénombre par ailleurs 17.089 personnes infectées officiellement recensées, sur près de 121.000 tests effectués. Parmi les personnes malades figurent le prince Charles, héritier de la Couronne, mais aussi le Premier ministre conservateur Boris Johnson et son ministre de la Santé Matt Hancock.

Face à la rapide aggravation de l’épidémie, le Royaume-Uni est engagé dans une course contre la montre pour ouvrir des milliers de lits d’hôpitaux, notamment dans la capitale Londres, où la maladie se répand plus rapidement. «Nous savons que les choses vont s’aggraver avant de s’améliorer», prévient Boris Johnson dans une lettre dévoilée par ses services, qui sera envoyée dès la semaine prochaine à 30 millions de foyers dans le pays. 

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