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Saaïd Amzazi défend le système du Bachelor auprès des opérateurs de l’enseignement du secteur privé

La réforme universitaire est en marche. Les responsables du secteur veulent faire adhérer les opérateurs de l’enseignement supérieur privé à cette réforme. Présidant, jeudi prochain, un séminaire sur «Le Bachelor : un nouveau système pour des étudiants plus épanouis», les responsables de l’enseignement supérieur veulent engager le débat avec les partenaires privés.

Saaïd Amzazi défend le système du Bachelor auprès  des opérateurs de l’enseignement du secteur privé

Le ministre de l’Éducation nationale, de la formation professionnelle, de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Saaïd Amzazi, et le ministre délégué chargé de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Driss Ouaouicha, font la promotion du «Bachelor» auprès des opérateurs de l’enseignement supérieur privé. Les deux ministres présideront, jeudi prochain à l’Université Internationale de Rabat, un séminaire sur le thème «Le Bachelor : un nouveau système pour des étudiants plus épanouis». Selon un communiqué du ministère, cette rencontre constituera «un forum d’échanges avec les universités et établissements de ce secteur qui constitue un partenaire stratégique dans la mise en œuvre de la politique nationale dans le domaine de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique et des réformes y afférentes».
Cette rencontre se déroulera avec la participation des présidents des universités privées, des directeurs pédagogiques des établissements d’enseignement supérieur privé et des représentants des établissements d’enseignement supérieur privé au sein de la Commission de coordination de l’enseignement supérieur privé. Y prendront part également les présidents des Associations des établissements d’enseignement supérieur privé ainsi que les représentants du ministère de l’Éducation nationale, de la formation professionnelle, de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique. Pour rappel, M. Amzazi est revenu en détail jeudi dernier lors du Conseil de gouvernement sur le nouveau chantier de la réforme universitaire, basé sur l’instauration du système du Bachelor, la promotion de la recherche scientifique et de l’innovation ainsi que sur le renforcement de la gouvernance efficiente au sein des universités. Il a souligné à cet égard que le chantier de la réforme universitaire vient également en application de plusieurs dispositions de la loi-cadre de l’éducation, de la formation et de la recherche scientifique N°51.17, énonçant la nécessité d’adopter un système pédagogique qui puisse répondre aux besoins nationaux en termes de développement, tout en s’ouvrant sur les expériences internationales.
Selon un communiqué rendu public à l’issue du Conseil de gouvernement tenu jeudi dernier, M. Amzazi a souligné que le système du Bachelor a été mis en place à la lumière des conclusions et rapports réalisés par des institutions publiques, notamment le Conseil supérieur de l’éducation, de la formation et de la recherche scientifique, la Cour des comptes et les diagnostics diligentés au niveau national par les universités. Ces rapports, a-t-il indiqué, ont démontré l’existence de contraintes qui pèsent sur le système actuel.

Ces contraintes ont trait en particulier à la forte pression sur l’enseignement supérieur, en particulier en ce qui concerne les établissements à accès ouvert, le manque de formations au profit des étudiants pour l’acquisition de compétences en Soft Skills, l’implication insuffisante des partenaires économiques dans la détermination des besoins et leur contribution dans la conception et l’encadrement des formations dédiées.
À cela s’ajoute le hiatus linguistique existant entre le cycle secondaire et l’enseignement supérieur, d’où le manque de maîtrise des langues étrangères, le faible niveau cognitif et le défaut d’un système d’orientation efficient. Parmi les autres contraintes qui ont été constatées, souligne M. Amzazi, le faible rendement interne du cycle de licence, la déperdition scolaire sans obtenir un diplôme et sans prise en compte des années d’étude, l’apprentissage pédagogique défaillant dans les universités à cause de la divergence entre la langue d’enseignement au secondaire et celle de l’enseignement supérieur universitaire, en particulier pour les branches scientifiques et techniques, en plus de la faiblesse du rendement externe du système en général, ce qui impacte négativement l’intégration dans le marché de l’emploi. Le système du Bachelor repose sur la programmation d’une année fondamentale, pour assurer la bonne transition de l’étudiant de l’enseignement secondaire à l’enseignement supérieur, l’adoption d’un système d’orientation actif, offrant aux étudiants deux possibilités d’orientation et de réorientation lors de la deuxième année. La troisième année étant celle de la spécialisation, tandis que la quatrième celle de la spécialisation plus approfondie. 

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