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Le secteur marocain de la construction se replierait de 2,1% cette année

Le secteur marocain de la construction  se replierait de 2,1% cette année
Dans la région MENA, le repli de l’activité devrait être plus fort qu’initialement prévu.

Le secteur marocain de la construction devrait se dégrader de 2,1% cette année. Selon GlobalData, un cabinet d’études britannique, il s’agit de l’une des baisses les moins prononcées de la région, un repli de 2,5% étant attendu en Algérie et de 3% en Tunisie. Cette tendance n’est pas propre au Maghreb. Toute la région du Moyen-Orient et d’Afrique du Nord (MENA) est concernée. «L’activité de construction pour le reste de 2020 devrait connaître de mauvaises performances», a déclaré Yasmine Ghozzi, économiste chez GlobalData. 
En effet, le secteur de la construction au Moyen-Orient et en Afrique du Nord a subi un triple revers en raison de la baisse de la production de pétrole, de la baisse des prix de l’or noir et du rétrécissement des secteurs non liés au pétrole, selon une analyse des données de GlobalData. 
Ainsi, pour toute la région, le cabinet britannique table sur un repli de 2,4%, en raison de la pandémie actuelle, soit un point de plus que la précédente prévision. 
«GlobalData s’attend à une contraction de 2,1% aux Emirats arabes unis mais à un rebond de 3,1% en 2021», a déclaré Ghozzi. Les prévisions de croissance du cabinet britannique ont également été révisées pour le Qatar (-3,4%), le Koweït (-7,8%) et Oman (-8,1%). 
Le Covid-19 oblige également à une révision à la baisse des prévisions de GlobalData pour la croissance de la construction en Arabie saoudite : une baisse de 1,8% contre une hausse de 2,9% avant la crise. En Égypte, le secteur de la construction devrait en revanche croître de 7,7% en 2020, contre 9,5% en 2019. 
Le secteur de la construction devrait par ailleurs se redresser en 2021 selon GlobalData. Mais le rythme de la reprise sera différent d’un pays à l’autre. En attendant, conclut le cabinet, cette crise aura certainement un impact sur les investissements publics et privés dans les infrastructures. 

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