Le groupe de la Banque mondiale porte à 14 milliards de dollars ses financements contre le Covid-19. Soit deux milliards de plus que le montant annoncé initialement pour soutenir les pays en développement. Cet appui renforcé vise à soutenir davantage les entreprises et leurs salariés face à la baisse de l’activité économique causée par la propagation de la maladie. Sur ces 14 milliards de dollars, la Société financière internationale (SFI), le bras armé du groupe pour le secteur privé, mobilisera 8 milliards de dollars. Les financements de la SFI seront en grande partie dirigés vers des institutions financières, afin de leur permettre de continuer à appuyer les entreprises privées confrontées à la désorganisation des chaînes d’approvisionnement en répondant à leurs besoins en crédits commerciaux, en fonds de roulement et en financements de moyen terme. L’objectif est aussi d’aider ses clients opérant dans des secteurs économiques touchés de plein fouet par la pandémie, comme le tourisme et l’industrie manufacturière, mais aussi les secteurs concernés par la lutte contre la pandémie, dont l’industrie des soins de santé, face à la hausse de la demande de services, de matériel médical et de produits pharmaceutiques. «Le coût de cette pandémie se chiffre en vies humaines, mais ses répercussions sur les économies et les niveaux de vie vont probablement perdurer au-delà de la phase d’urgence sanitaire. En faisant en sorte que nos clients soient en mesure de maintenir leurs activités pendant cette période, il s’agit d’aider le secteur privé dans le monde en développement à se renforcer pour contribuer à un redressement économique plus rapide», souligne Philippe Le Houérou, directeur général de la SFI.
La SFI dope son soutien au secteur privé
La Société financière internationale, du groupe de la Banque mondiale, augmente à 8 milliards de dollars son soutien au secteur privé contre le Covid-19. Ce qui porte à 14 milliards de dollars les financements mobilisés par le groupe de la Banque mondiale pour soutenir les économies et protéger les emplois dans les pays en développement.
Moncef Ben Hayoun
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18 Mars 2020
À 20:31