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La SFI mobilise 8 milliards de dollars pour l’Afrique

La SFI mobilise 8 milliards  de dollars pour l’Afrique
Les 8 milliards de dollars font partie d’un mécanisme de réponse à la crise sanitaire dans sa phase 1, mis en place par cette institution du groupe Banque mondiale.
La Société financière internationale (SFI) programme un financement de 8 milliards de dollars pour l’Afrique. Son objectif, soutenir le secteur financier sur le continent. Ce montant fait partie d’un mécanisme de réponse à la crise sanitaire dans sa phase 1, mis en place par cette institution du groupe Banque mondiale. «Il a fallu de façon très rapide, donner le signal aux marchés, à nos clients, mais aussi, d’une façon générale, aux pays qu’on couvre, essentiellement des pays d’Afrique qui n’ont peut-être pas autant de ressources que d’autres en termes de moyens, d’interventions étatiques et actions en réponse à la crise, pour montrer que nous étions prêts. La phase de riposte 2 est actuellement en cours de déploiement. Cette phase va concerner les éventualités où la crise de liquidité se transforme en des besoins d’investir à plus long terme. Nous sommes aujourd’hui prêts à déployer du financement à plus long terme», explique Florence Boupda, directrice Afrique de l’Ouest et Afrique centrale de la SFI, lors de la première émission des «AfricaDev Sessions» organisée dernièrement par le Club Afrique Développement du groupe Attijariwafa bank.

Établissant un diagnostic général dans les pays de présence du groupe Attijariwafa bank, Ismaïl Douiri, directeur général, a indiqué qu’après une première phase où il fallait absorber le choc et s’assurer du maintien de l’activité des entreprises, il s’agissait de redémarrer dans d’autres conditions et en plus s’y adapter. Pourvu que les autorités de chacun de ces pays aient été suffisamment claires sur : comment est-ce que l’on va pouvoir reprendre le travail ? Quelles sont les mesures de précaution qu’il faudra prendre au moment de la reprise ?» «Il faut tailler le dispositif pour s’adapter à la nouvelle demande, qui n’est pas similaire dans tous les secteurs», précise Douiri. Elle a considérablement augmenté pour les télécoms, ce qui est plutôt positif, mais elle s’est fortement réduite, voire a disparu pour l’hôtellerie ou pour le transport aérien, souligne-t-il. 

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