La situation dans la zone tampon de Guergarate trahit la déconfiture de l’Algérie et de sa création le «polisario» face aux succès diplomatiques d’envergure engrangés par le Maroc sous la conduite sage de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, a souligné Ahmed Moufid, professeur de droit constitutionnel et des sciences politiques à la Faculté de droit de Fès. Le soutien croissant à l’intégrité territoriale du Royaume et à sa souveraineté sur ses provinces du Sud et l’ouverture en cascade de consulats de plusieurs pays à Laâyoune et Dakhla constituent un échec cuisant pour la thèse séparatiste, a affirmé à la MAP M. Moufid. Ces agissements renseignent aussi sur le refus du polisario, sur ordre de l’Algérie, d’adhérer à la solution politique proposée par le Maroc, a-t-il ajouté, rappelant que plusieurs rapports du secrétaire général de l’ONU qualifient l’Algérie comme partie au conflit et non pas en tant qu’observateur. Par ailleurs, le professeur universitaire a souligné que ce qui se passe à Guergarate est une violation flagrante des dispositions du droit international, des résolutions du Conseil de sécurité et des directives du Secrétaire général de l’ONU. Et de faire observer que la communauté internationale était unanime à souligner la nécessité de garantir la mobilité civile et commerciale et de protéger les droits des individus dans les zones tampons. «C’est pourquoi le front du “polisario” piétine les pratiques du droit international et enfreint explicitement les droits des individus à la mobilité civile et commerciale». Pour M. Moufid, ces agissements consacrent le «polisario» comme un gang organisé qui s’adonne à des actes criminels contre l’intégrité territoriale du Royaume, ainsi que toute personne qui utilise le passage de Guergarate.
La situation à Guergarate trahit la déconfiture de l’Algérie et du «polisario» face aux succès diplomatiques du Maroc
LE MATIN
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13 Novembre 2020
À 21:07