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Une stratégie nationale dans les starting-blocks

L’État et le secteur privé mettent les bouchées doubles pour la réussite du programme intégré d’appui et de financement de l’entrepreneuriat. Au-delà du volet financement, les jeunes entrepreneurs bénéficieront d’un solide accompagnement pour pérenniser leurs projets. Et pour assurer une cohérence d’ensemble à toutes les mesures annoncées jusqu’ici, une stratégie nationale de l’entrepreneuriat sera lancée.

Une stratégie nationale dans les starting-blocks

Une stratégie nationale de l’entrepreneuriat est dans les starting-blocks. C’est ce qu’a annoncé Mohamed Benchaâboun, ministre de l’Économie, des finances et de la réforme de l’Administration, le 17 février à Rabat, lors de la rencontre dédiée au Programme intégré d’appui et de financement de l’entrepreneuriat (Intelaka) et organisée par l’Intérieur (www.lematin.ma). 
Cette stratégie nationale, dont le lancement est en préparation, devra donner une réponse plus globale et soutenue aux différentes problématiques identifiées dans le domaine de l’entrepreneuriat et une cohérence d’ensemble aux actions annoncées. Grâce à une batterie de mesures, cette feuille de route a l’ambition de répondre à plusieurs problématiques comme l’accès au foncier pour l’hébergement des activités professionnelles, l’accès aux marchés pour réaliser le premier chiffre d’affaires ou encore les délais de paiement, indispensables pour la préservation de la trésorerie des TPE et leur survie. 
Par ailleurs, et pour garantir une réussite du programme Intelaka, l’argentier du Royaume a insisté sur la composante «Accompagnement». D’où la nécessité de réaliser une cartographie exhaustive des offres d’accompagnement existantes, pour ensuite les mutualiser, les rationaliser et les accélérer. Il faudra aussi «renforcer le partenariat tant avec le secteur privé que la société civile pour la mise en place de l’infrastructure d’un accompagnement professionnel tout au long du parcours de l’entrepreneur et du cycle de vie de l’entreprise. Des dispositifs de labellisation seront lancés incessamment à cet effet», a annoncé le ministre. Il s’agira également de bâtir des réseaux de partenaires qualifiés qui pourront soutenir, dans le cadre de leur responsabilité sociétale, les populations cibles, sans oublier le recours aux plateformes électroniques pour toucher le maximum de la population ciblée et augmenter l’efficience des actions entreprises dans le cadre d’Intelaka.  

CGEM : Une banque de marchés pour les porteurs de projets 

La CGEM apporte sa pierre à l’édifice en lançant une initiative louable. Baptisée «1re commande», celle-ci consiste à accompagner les jeunes entrepreneurs, bénéficiaires du programme Intelaka, à amorcer leur business en leur octroyant des commandes d’entreprises du privé. L’offre de la CGEM prévoit un acompte de 30% à la commande et un paiement à la livraison ou à la réception, donc pas de délais de paiement si fatals aux entreprises. Les porteurs de projets pourront avoir accès à un ou plusieurs marchés sans dépasser un plafond total maximum de 50.000 dirhams. Ce plafond sera indexé sur le montant du crédit levé par le porteur de projet auprès des banques. Le processus d’octroi de ces commandes sera dématérialisé après opérationnalisation d’une plateforme dédiée, appelé Marketplace. Par ailleurs, étant donné que le secteur bancaire assure le portage effectif du programme Intelaka, la CGEM et le GPBM devront mutualiser leurs efforts en signant une convention de partenariat pour mieux assurer la mission de coordination des actions, indique la Confédération.

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