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Sahara marocain : Les vérités et les contre-vérités d’un conflit artificiel tirées au clair

l’ambassadeur Youssef Amrani revient dans ce troisième épisode sur la justesse, les cohérences et les contextes des paramètres explicitement et exclusivement fixés par le Conseil de sécurité pour parvenir à une solution définitive du conflit créé autour du Sahara marocain.

Sahara marocain : Les vérités et les contre-vérités d’un conflit artificiel tirées au clair

Dans le cadre de sa campagne de communication intitulée «Entre mythes et réalités : comprendre le différend régional autour du Sahara marocain», l’ambassade du Royaume du Maroc à Pretoria a diffusé, mardi, la 37e séquence vidéo d’une série de 8 capsules déclinant les vérités historiques, les pertinences politiques et les engagements diplomatiques ayant trait à ce conflit monté de toutes pièces. Après avoir déconstruit, fait et droit à l’appui, les allégations idéologiques et fallacieuses  qui se réfèrent au Sahara marocain comme la «dernière colonie africaine»  et dissiper le brouillard  des démarches politiciennes et impertinentes  appelant à l’organisation d’un référendum, l’ambassadeur Youssef Amrani revient dans ce troisième épisode  sur la justesse, les cohérences et les contextes  des paramètres explicitement et exclusivement fixés par le Conseil de sécurité  pour parvenir à une solution définitive du conflit créé autour du Sahara marocain.
D’emblée, le cadre et les contextes sont fixés. «À la suite de la reconnaissance de l’inapplicabilité de l’option référendaire par Kofi Annan, il y a 20 ans, le Conseil de sécurité de l’ONU a appelé les parties à trouver une solution politique à ce différend régional». Cet état de fait désavoue sans équivoque ni approximation tout autre schéma de pensée ou chemin politique qui sortiraient de cette grille de lecture. «Le Conseil de sécurité de l’ONU a défini des paramètres clairs pour la marche à suivre. Dans sa dernière résolution 2494, il a réitéré et souligné “la nécessité de parvenir à une solution politique réaliste, pragmatique et durable de la question du Sahara, fondée sur le compromis”».
Ne déviant d’aucune once de cette perspective, le Maroc a en toute responsabilité et avec la sérénité et l’engagement qui sied toujours fait preuve d’une démarche constructive et d’une action diplomatique au diapason de la légalité internationale. C’est ce même esprit alimenté d’un attachement indéfectible du Royaume à son intégrité et unité territoriale et d’un pragmatisme largement loué par la communauté internationale qui a prévalu à la présentation par le Maroc en 2007 de l’initiative marocaine pour la négociation d’un statut d’autonomie pour la région du Sahara. Le plan d’autonomie est une solution «gagnant-gagnant» qui représente une voie réaliste et pragmatique pour mettre fin à ce différend conformément aux orientations du Conseil de sécurité, seul organe habilité à traiter de la question.
Abondant dans ce sens, la séquence vidéo précise que le plan d’autonomie «apporte l’espoir d’un avenir meilleur pour la population de la région, met fin à la séparation et favorise la réconciliation. Il est conforme au droit international et à la Charte des Nations unies. Il respecte également le droit à l’autodétermination et les résolutions du Conseil de sécurité sur cette question. Il n’a pas manqué d’être précisé, que le plan d’autonomie est approuvé et soutenu par une écrasante majorité de pays africains et internationaux et reste la seule proposition sur la table.  Depuis 2007, les 16 résolutions du Conseil de sécurité de l’ONU ont toutes soutenu l’approche marocaine en soulignant la prééminence de son initiative, son sérieux et sa crédibilité.
 M. Peter Van Walsum, l’envoyé personnel du secrétaire général de l’ONU et le facilitateur pour les quatre premiers cycles de négociations onusiennes, avait d’ailleurs en 2008 avec la lucidité  qui s’impose déclaré «qu’un Sahara indépendant n’est pas un objectif réalisable» exhortant le Conseil de sécurité à poursuivre la seule solution politique de compromis réalisable, à savoir l’autonomie sous souveraineté marocaine.
Dans la même veine, l’attachement du Royaume à l’exclusivité du processus onusien, conformément à la décision 693 du sommet de l’UA tenu à Nouakchott en juillet 2018 a été réaffirmé avec force et engagement. Il est ainsi précisé que l’organe panafricain a consacré l’exclusivité de l’ONU empêchant l’émergence de toute voie parallèle ou alternative susceptible de nuire au processus engagé au sein du Conseil de sécurité.
Cette approche est aujourd’hui consacrée, souligne l’ambassadeur par une dynamique onusienne appelant toutes les parties, à savoir le Maroc, l’Algérie, la Mauritanie et le mouvement séparatiste du polisario, à poursuivre les pourparlers dans le cadre des tables rondes de Genève afin de parvenir à une solution politique durable, pragmatique réaliste et basée sur le compromis, conformément aux paramètres réitérés par le Conseil de sécurité. 

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