Les taekwondoïstes affûtent leurs armes à Ifrane

Après une interruption qui a duré plusieurs mois en raison de la pandémie de Covid-19, les membres des équipes masculine et féminine de taekwondo ont repris le chemin des entraînements dans le cadre d’un rassemblement à Ifrane qui a commencé le 4 septembre et se poursuit jusqu’au 23 du mois. Avec l’annulation de plusieurs stages qui étaient prévus en France, en Norvège et en Angleterre, la Fédération Royale marocaine de taekwondo a choisi la ville d’Ifrane pour poursuivre son programme d’entraînement préparatoire, pour permettre à la Direction technique nationale d’avoir une idée globale sur le niveau des athlètes, d’autant plus que ces derniers ont été contraints d’arrêter les entraînements intensifs pendant la période de confinement pour  se contenter d’entraînements à domicile qui restent insuffisants pour des athlètes de haut niveau.
Lors de ce stage, la direction technique nationale doit suivre particulièrement l’évolution du trio Omaïma Bouchti (-49 kg), Nada Laâraj (-57 kg) et Achraf Mahboubi (-80 kg), qui ont décroché leur qualification pour les JO, et qui restent le grand espoir du Maroc lors des prochains Jeux. D’ailleurs, d’après une récente déclaration de l’entraîneur national, David Sicot, le manque de temps d’entraînement et de sparring partners, en raison de l’annulation des tournois, a eu un impact sur le niveau des athlètes. Toutefois, l’entraîneur national a affirmé que «les trois qualifiés sont dans la fleur de l’âge et peuvent remédier à ce problème».
Signalons que ce stage effectué par les éléments nationaux à Ifrane est soumis à un contrôle strict pour éviter tout problème de santé parmi les taekwondoïstes. Ainsi, tous les membres de l’équipe nationale, notamment les joueurs, les entraîneurs et les cadres administratifs, étaient tenus d’effectuer des tests de dépistage de Covid-19 afin que le rassemblement puisse se dérouler dans des conditions sûres.