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Le TAS donne raison à Christian Osaguona dans son litige avec le Raja

Le Raja de Casablanca devra s’acquitter de près 3 millions de DH au profit de son ancien attaquant Christian Osaguona. Le joueur nigérian avait attaqué le Raja au TAS en 2015 en raison de salaires et de primes non payés. La décision du TAS vient contredire l’ancien président du Raja, Mohamed Boudrika, qui avait assuré à maintes reprises que «le club ne doit rien au joueur nigérian qui a perçu ses primes et salaires».

Le TAS donne raison à Christian Osaguona dans son litige avec le Raja

La vérité sur le litige qui opposait le Raja et Christian Osaguona a finalement éclaté au grand jour. L’ancien attaquant des Verts entre 2014 et 2016 avait réclamé à la direction de l’époque ses primes et ses salaires. La direction avait répondu par un niet arguant que le joueur avait perçu toutes ses indemnités. Face cette impasse entre les deux parties, le joueur a porté son dossier devant le Tribunal arbitral du sport (TAS). Et après plusieurs mois d’investigations, ce dernier a rendu mardi son verdict en infligeant une amende de près de 3 millions de DH au club casablancais.
Avec ce verdict, le TAS a donc estimé que le Raja n’avait pas honoré ses engagements financiers envers le Nigérian. Le jugement du tribunal de Lausanne est un cinglant camouflet infligé à l’ancien président du club, Mohamed Boudrika, qui a dit et redit que le joueur avait perçu tous ses salaires et indemnités. «Osaguona est toujours lié au Raja par un contrat professionnel. Le club a procédé aux versements de tous les émoluments du joueur et a respecté toutes les clauses du contrat. Il ne peut, dans ce cas, modifier son statut de joueur professionnel pour celui d’amateur, ni rejoindre aucune autre formation sans l’aval du Raja», avait indiqué le club dans un communiqué en septembre 2015. Entre la réalité des choses et ce communiqué, il y a un énorme fossé. Osaguona a quitté le Raja et a rejoint le club belge de FC Malines sans que le club casablancais touche un centime de ce transfert. Pis encore, le club a été condamné à verser un pactole de 3 millions de DH à son ancien attaquant. La vérité finit toujours par éclater. 

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