Menu
Search
Vendredi 26 Avril 2024
S'abonner
close
Vendredi 26 Avril 2024
Menu
Search
Accueil next Régions

Taxis : Entrée en vigueur du permis de confiance biométrique

Taxis : Entrée en vigueur du permis  de confiance biométrique
La réunion a été couronnée par la signature de l’arrêté gubernatorial sur les mécanismes et les modalités d’obtention du permis de confiance biométrique.

La province de Kénitra vient de lancer le système des permis de confiance biométriques pour l’ensemble des chauffeurs de taxis, toutes catégories confondues. Cette nouvelle démarche, devenue obligatoire, s’inscrit dans le cadre d’un plan de restructuration du secteur des taxis. Elle vise essentiellement la généralisation du permis de confiance biométrique dans les milieux urbain et rural de la province, la simplification et la fluidification du pointage des chauffeurs de taxi et la mise en place d’une formation de qualité en faveur des nouveaux chauffeurs, afin qu’ils maîtrisent à la fois les nouvelles technologies et la règlementation régissant le secteur des transports publics.
En présence des présidents et des représentants des syndicats et des Associations des chauffeurs de taxi, le gouverneur de la province de Kénitra, Fouad M’hamdi, a salué les professionnels pour leur sens de responsabilité, lors de la crise que traverse actuellement le secteur du transport urbain suite à la décision du délégataire au transport par bus de mettre fin, de manière unilatérale, à ses activités. Le gouverneur a mis l’accent sur la nécessité de modernisation du secteur des taxis, afin d’offrir à la population de la ville un service de qualité, tout en prenant en compte l’intérêt des professionnels. 
«La rencontre d’aujourd’hui constitue l’aboutissement de plusieurs réunions, qui s’inscrivent dans le cadre d’une approche consultative visant à mettre en place un nouveau système de permis de confiance à la hauteur des aspirations d’une ville et d’une région en pleine expansion économique», a-t-il souligné. 
Lors de son exposé, le chef de la Division des affaires économiques et de la coordination, Adil El Khoutabi, a indiqué que cette réunion sera couronnée par la signature de l’arrêté gubernatorial sur les mécanismes et les modalités d’obtention du permis de confiance biométrique. Le responsable provincial a rappelé les différentes étapes ayant précédé l’entrée en vigueur de ce nouveau document. Il a cité, à cet effet, la restructuration du bureau des transports, la généralisation du contrat modèle relatif aux professionnels, le renouvellement du parc, la procuration de matériel de gestion digitale de l’opération de pointage, ainsi que la réorganisation des stations de taxis. 
«Le permis de confiance biométrique sera mis à la disposition de l’ensemble des chauffeurs au niveau des centres urbains et des centres ruraux, avec une obligation de pointage quotidien», a-t-il indiqué. Selon lui, la signature de la convention de formation et de qualification des nouveaux chauffeurs de taxi de la province permettra de leur offrir un programme de formation de qualité, en partenariat avec la Direction régionale de l’Office de la formation professionnelle et de la promotion du travail, notamment en ce qui concerne les nouveautés dans ce secteur, dont l’utilisation du GPS et des nouvelles technologies, ainsi que la gestion du stress et la sensibilisation à la réglementation en vigueur.
Il est à noter que la province de Kénitra compte au total 1.671 agréments de taxi, dont 905 de première catégorie et 766 de deuxième catégorie, avec 17 points de départ et environ 7.000 chauffeurs. La modernisation du secteur assurera inéluctablement l’amélioration de la qualité des prestations assurées à la clientèle. 
À noter que plusieurs intervenants ont accueilli favorablement l’instauration du permis de confiance biométrique. Ils considèrent que cette nouvelle initiative va mettre de l’ordre dans ce secteur et réduira de manière très sensible les contraintes quotidiennes auxquelles se heurtent les chauffeurs de taxi. Ils estiment que la mise en place de la technologie numérique n’obligera plus les chauffeurs de taxi à se présenter aux bureaux de pointage. Cette opération s’effectuera de manière automatique, par les services de police et de la gendarmerie, grâce aux bornes de pointage reliées à un serveur et une base de données centralisée. 

Lisez nos e-Papers