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Toutes les voies devraient marcher

Voiture électrique, tramway ou vélo ? Bus à haut niveau de service ou simplement la marche à pieds ? C’est à tout cela à la fois qu’ont répondu les invités du Webinaire de l’Institut CDG. Pourvu que les usagers y trouvent leur compte et que l’aménagement du territoire suive la marche de l’urbanisation.

Toutes les voies devraient marcher
À Casablanca, l’objectif est d’atteindre 80 kilomètres de Tramway. t ttt Ph. DR

Au Maroc, le secteur du transport fonctionne à 99% en énergies fossiles et constitue le premier poste consommateur de l’énergie primaire. La problématique de la mobilité durable se pose donc avec évidence, d’autant plus que le taux d’urbanisation est passé, selon le Haut-Commissariat au Plan, de 29,2% en 1960 à 63% en 2020. C’est dans l’objectif d’apporter sa pierre à l’édifice que l’Institut CDG a convié, mardi dernier, des spécialistes à la visioconférence sur le thème de «La mobilité face au défi de la complexité des systèmes urbains». Pour Kawtar Benabdelaziz, conseillère technique en transport et climat à la Coopération allemande (GIZ), la ville des futures générations dépendra des modes de transport. Ces derniers devront profiter en premier lieu «des groupes sociaux défavorisés avec un approche intégrée» et qui allient sécurité des usagers et aménagements urbains (…) Il faudra donc éviter les encombrements, limiter les déplacements tout en améliorant les performances écologiques des moyens de transport». Le transport public est évidemment «indispensable», de l’avis de Thierry Mallet, directeur général de Transdev, l’opérateur qui exploite le tramway Rabat-Salé. «Le seul inconvénient du tramway au Maroc est qu’il n’existe pas partout», déplore-t-il, mais en notant avec enthousiasme le projet du doublement du réseau du tramwy pour arriver à 30 kilomètres pour desservir, entre autres destinations, Temara et Technopolis. À Casablanca, l’objectif est d’atteindre un réseau de 80 kilomètres. Le représentant de l’Institut de recherche en énergie solaire et énergies nouvelles (Iresen) a évoqué l’option de la voiture électrique dont la batterie constitue 60% du prix. Zakaria Naïmi a également rappelé le projet «Green Miles», initié en 2017 par l’Iresen, qui a permis, en collaboration avec Schneider Electric et Autoroutes du Maroc, l’installation des premières bornes pour la recharge des véhicules électriques sur les aires de repos autoroutiers Tanger-Agadir le long de 800 kilomètres. 

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