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Une transition démocratique dans un contexte difficile

Une transition démocratique  dans un contexte difficile

Quelque 7,4 millions électeurs nigériens voteront, dimanche, pour élire un successeur au président sortant Mahamadou Issoufou, soit une première historique dans ce pays qui n’a jamais vécu une transition à travers les urnes entre deux Chefs d’État depuis 1960. Dans un contexte économique difficile lié à la crise sanitaire du nouveau coronavirus accentuée par une situation sécuritaire fragile due aux récurrentes attaques terroristes, trente candidats sont en lice pour tourner la page d’une tradition de successions difficiles qui ont jalonné l’histoire de ce pays ouest-africain. «Passer le pouvoir en 2021 à un successeur démocratiquement élu (...) sera ma plus belle réalisation, ce sera une première dans l’histoire de notre pays», tient à souligner, à cet égard, le président sortant, Mahamadou Issoufou.
Parmi les candidats en lice figure le favori de cette échéance Bazoum Mohamed, du Parti nigérien pour la démocratie et le socialisme (PNDS, au pouvoir depuis 2011). Outre Bazoum Mohamed, 60 ans, ancien ministre de l’Intérieur et des affaires étrangères, soutenu par le président sortant Mahamadou Issoufou qui arrive au terme de ses deux quinquennats légaux, la liste des postulants à la magistrature suprême compte également le général Salou Djibo, ex-chef de la junte militaire au pouvoir de février 2010 à avril 2011, investi par le parti Paix-Justice-Progrès (PJP).
Côté économie, le Niger qui devrait enregistrer une croissance de +4,1 pc en 2020 après avoir réalisé une performance robuste de 6,3% en 2019, est appelé à déployer des efforts colossaux pour améliorer le pouvoir d’achat de sa population. En ce qui concerne le volet sécuritaire, le pays a subi deux attaques meurtrières, une à l’Ouest (7 soldats tués le 21 décembre) et une à l’Est (34 morts le 12 décembre) à quelques jours de la présidentielle. Les deux attaques portent la marque des groupes terroristes État islamique au Grand Sahara et Boko Haram. À cet égard, les autorités militaires du Niger avaient décidé d’augmenter l’effectif des forces armées pour atteindre environ 50.000 soldats d’ici cinq ans. 

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