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Trois Marocains qualifiés sur les quatre engagés

Objectif atteint pour le Maroc après la qualification aux JO de Tokyo 2020 de trois athlètes sur quatre engagés : Achraf Mahjoubi (-80 kg), Nada Laaraj (-57 kg) et Oumaïma El Bouchti (-49 kg). C’était au terme des deux jours des éliminatoires africaines disputées au Complexe Prince Moulay Abdellah à Rabat (21 et 22 février) qui ont réuni quelque 150 taekwondoïstes représentant 33 pays.

Trois Marocains qualifiés sur les quatre engagés

Ce sacre est un remake des éliminatoires passées, abritées par la ville d’Agadir pour les JO de Rio de Janeiro 2016. Même bilan certes, mais avec toutefois un saut qualitatif, à savoir l’âge de nos athlètes (18 et 19 ans). Oumaïma El Bouchti (-49 kg) a annoncé la couleur dès le premier jour en offrant l’or au Maroc après sa large victoire en demi-finale sur la Sénégalaise Fall Ngone, lui infligeant un sévère 29-9. Normal, estime-t-on, sachant qu’El Bouchti est championne d’Afrique et huitième mondiale ! Ce sera au tour d’Achraf Mahboubi (-80 kg et 23e mondial) de dominer le Burkinabé Faysal Sawadogo (14-9), puis Nada Laâraj qui facilement disposé de la Ghanéenne Eunice Omalara (30-1). En revanche, Omar Lakhal (-58 kg et 17e mondial), mal inspiré ce soir, a raté le coche, battu par le Tunisien Mohamed Khalil Jendoubi (4-21). Une surprise qui n’était pas la seule dans ce tournoi qui a vu éclore des pays jadis de second rang, comme le Burkina Faso, le Niger ou encore le Kenya, qui participe pour la première fois à ces joutes.
Dans une déclaration au Matin, le DTN Philipp Buëdo s’est dit très satisfait du bilan sportif, même s’il n’était pas vraiment surpris par la prestation de ses poulains : «Notre team est bien rodé grâce à nos confrontations avec de grandes écuries. Exemple, Achraf Mahjoubi s’est classé troisième au GP de Rome. Nos athlètes se sont mesurés à de nombreux taekwondoïstes situés dans le top 30 mondial». Eu égard à la forme du moment, Buëdo est optimiste, prévoyant un podium au JO de Tokyo, de la part notamment de Mahjoubi ou encore d’Oumaïma.
On rappelle que celle-ci a remplacé la très controversée Fatima-Zahra Abou Fares, médaillée d’or aux JO de la jeunesse 2018 à Buenos Aires (Argentine), laquelle n’a pas été sélectionnée pour blessure, a-t-on invoqué à la Fédération. Pas de répit, selon Buëdo, le groupe poursuivra sa préparation et sera renforcé par des espoirs en prévision de Tokyo 2020 et Paris 2024. La seconde manche des éliminatoires pour les JO s’est poursuivie lundi à Rabat et concerne les athlètes paralympiques, parmi lesquels figurent 66 Marocains.

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