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La voix maghrébine s’associe aux vers de Samira Faraji

En plus de son amour pour le Maroc et les Marocains, le chantre de la chanson maghrébine, Lotfi Bouchnak, dédie son nouveau titre au Royaume, sur un texte de la célèbre poétesse marocaine Samira Faraji. Un duo exceptionnel qui se rencontre dans la créativité et la sensibilité des paroles, à travers «Maghriboune La Yaghroubou» (Un Maroc qui ne se couche pas), en commémoration au 44e anniversaire de la Marche verte.

La créativité n’a pas de frontières, car seul le talent entre en jeu et laisse libre cours aux sensibilités de l’un et de l’autre. C’est le cas de cette chanson fruit de la rencontre de deux grands noms, l’une dans l’océan des mots et l’autre dans celui de la mélodie et de la voix. Un superbe mariage qui a donné lieu à une chanson historique qui chante l’histoire : celle de faits mémorables du Royaume, de ses hommes protecteurs, fiers de leur pays. Elle dénigre ceux qui violent son intégrité et sa dignité. C’est un message sage et fort de la mère patrie à son fils qui est hostile et veut la violer, la déchirer, l’affaiblir et miner son unité et sa fierté.
Pas de doute que ce travail de collaboration entre deux grands artistes, chacun dans son domaine, n’en sera que plus magnifique. Faraji, cette grande dame de la poésie, envoûte avec ses vers les plus fins connaisseurs. Ainsi, après la chanteuse libanaise Ghada Shbeir qui lui a chanté «Wahdaka» (Seul), tiré de son quatrième recueil, c’est au tour du maestro de la chanson arabe, connu pour ses chansons engagées, de trouver dans la poésie de Samira Faraji la force qu’il cherche toujours dans les textes pour offrir des chansons immortelles touchant tous les citoyens du monde. «Maghriboune La Yaghroubou» fait ainsi partie du cinquième recueil de la poétesse, «Nour», dont d’autres poésies verront le jour dans le cadre du projet artistique qui réunit ces deux dinosaures, Samira Faraji et Lotfi Bouchnak.
En effet, les poésies de Faraji montrent la qualité du choix de ses mots et la forte richesse de son imaginaire, prouvant, encore une fois, que la parole marocaine garde toujours ses lettres de noblesse grâce à ses génies créateurs. C’est le cas de Samira Faraji, cette perle rare dans l’univers de la poésie classique de notre temps, tous ses recueils étant accueillis avec beaucoup d’admiration et de respect. Douée pour la création de poèmes de composante verticale, elle fut surnommée, par le docteur Abbas El Jirari, «La Planète qui illumine notre Ciel».
Le diplomate et homme de lettres le docteur Abdelwali Chmiri a dit à son propos : «Vous avez dépassé une étendue qui n’a pas été concrétisée par Kaïs et Laïla et bien d’autres, comme vous avez surmonté tous ceux qui viendront après vous. J’avoue qu’avec vos poésies, vous avez atteint le trône de la princesse couronnée pour le poème éloquent, mesuré, rimé et simple». Une reconnaissance très honorable pour notre Maroc qui a donné naissance à cette source qui ne tarit pas de mots. 

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