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Volontariat : Une nouvelle pépinière d’arbres fruitiers en projet dans la province

Volontariat : Une nouvelle pépinière d’arbres fruitiers en projet dans la province
La Fondation du Haut Atlas soutient les communautés marocaines dans la mise en œuvre d’initiatives de développement humain et promeut l’autonomisation des femmes.

La Fondation du Haut Atlas marquera virtuellement le 20e anniversaire de sa création par la cérémonie de lancement, le 5 novembre prochain, d’une nouvelle pépinière de plantation d’arbres fruitiers  dans la province d’Ouarzazate. En effet, cette nouvelle pépinière, la douzième du genre au Maroc, est initiée par l’ONG américaine «High Atlas Foundation», en partenariat avec la communauté juive marocaine qui a mis à la disposition de ce projet agricole un lopin de terre en nature proche d’un cimetière et de tombes de saints juifs, selon ladite Fondation.
Cette pépinière, située sur le flanc d’une montagne dans la province d’Ouarzazate, permettra la mise en place de quelque 200.000 plants d’arbres fruitiers dont  bénéficieront annuellement 1.500 familles de fermiers  et des centaines de communautés scolaires, indique-t-on de même source. Exemple  édifiant de la coopération interreligieuse pour promouvoir le développement humain durable, ce projet a été subventionné par l’Initiative nationale pour le développement humain (INDH), selon la Fondation.
Dans une lettre commémorative du 20e anniversaire de la création de la Fondation Haut Atlas, son président, Yossef Ben-Meir, affirme que «le principe directeur de la Fondation demeure la durabilité, qui est une fonction du contrôle des gens sur le développement  pour améliorer leur vie. Les projets réalisés par et pour les communautés locales relèvent du développement durable». «Toutefois, les réalités de la pénurie, de la pauvreté et, en fait, de la durabilité, nécessitent des  partenariats diversifiés pour que les projets des peuples soient concrétisés». Et d’ajouter : «Les  partenaires de la Fondation du Haut Atlas proviennent de tous les secteurs, de tous les niveaux et de toutes les régions du monde. Ce sont des particuliers et des multinationales, des gouvernements et des petites entreprises», soulignant que ces partenaires partagent la même conviction fondamentale qui veut que les gens doivent définir et créer le changement dont ils ont besoin dans leur vie.
M. Ben-Meir assure que l’histoire de la vie de la Fondation du Haut Atlas est entièrement marocaine : «C’est le Maroc qui cherche à lancer des mouvements de développement participatif. C’est le Maroc qui fixe constitutionnellement le contrôle localisé. Le Maroc a codifié la libération des femmes de l’oppression patriarcale. Le multiculturalisme est un choix marocain et un facteur de solidarité».
La Fondation du Haut Atlas est une Association marocaine et corporation américaine à but non lucratif fondée en 2000 par d’anciens volontaires du Corps de la Paix engagés dans la promotion du développement durable. La Fondation soutient les communautés marocaines dans la mise en œuvre d’initiatives de développement humain et promeut l’agriculture biologique, l’autonomisation des femmes, l’encouragement des jeunes et la promotion de l’éducation et de la santé. Depuis 2011, «High Atlas Foundation» a le statut de consultant auprès du Conseil économique et social des Nations unies. 

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