Connexion
Le Wydad de Casablanca, finaliste malheureux de la dernière édition, affronte ce samedi Petro de Luanda et doit absolument prendre au minimum un point pour éviter des calculs inutiles lors des deux dernières journées. Avec cinq points après trois journées, le WAC va devoir prendre ce match au sérieux et surtout ne pas sous-estimer son adversaire, qu’il avait battu il y a 15 jours (4-1) à Casablanca. L’entraîneur du club, Zoran, joue gros, puisqu’une contre-performance scellerait son sort. Le WAC arrive à Luanda diminué en raison de l’absence de plusieurs joueurs pour blessure.
Cheikh Comara out
Zoran aura un véritable casse-tête pour constituer sa charnière centrale. Le Serbe, qui a déjà perdu les services d’Achraf Dari, opéré et indisponible jusqu’à la fin de la saison, ne pourra pas non plus aligne Cheikh Comara. L’international ivoirien, blessé lors de derby face au Raja, a, certes, repris les entraînements avec le groupe, mais n’est pas encore prêt pour disputer ce genre de match. Zoran ne veut pas prendre de risque avec le défenseur central. À ces absences de taille s’ajoutent celles du latéral droit Abdellatif Noussair, de Salaheddine Saïdi et de Babatunde. Les Angolais auront quelques arguments à faire valoir, d’autant plus qu’ils évoluent à domicile.
Une victoire face au WAC leur permettrait de se relancer dans ce groupe C dominé par le club sud-africain Mamelodi Sundowns. C’est ce qui rend ce match hyper important pour la formation casablancaise. Zoran devra trouver un Onze équilibré, capable de ramener un bon résultat de l’Angola, pour entrevoir avec sérénité les quarts de finale. En cas de qualification, ce sera la sixième fois d’affiler que les Rouges se qualifient à ce stade de la compétition. Un record pour un club marocain. Lors de ces cinq dernières années, le WAC a remporté une Ligue des champions et perdu une autre face à l’espérance de Tunis.
