«Exploiter le potentiel du commerce pour atteindre l’Objectif de développement durable numéro 2» qui porte sur l’élimination de la faim et la sécurité alimentaire, a été le principal thème du Forum mondial pour l’alimentation et l’agriculture qui a pris fin samedi dernier à Berlin (Allemagne). Le directeur général de la FAO, Qu Dongyu, a rappelé que «d’ici les 20 à 30 prochaines années, près de 80% de la population mondiale vivra dans les villes, faisant des zones urbaines des pionnières de la manière dont nos systèmes alimentaires doivent évoluer». À propos de l’agriculture urbaine, l’Agence onusienne en charge de l’agriculture et de l’alimentation indique que les jardins potagers peuvent être jusqu’à 15 fois plus productifs que les exploitations des zones rurales. Une superficie d’un mètre carré peut fournir 20 kilogrammes de nourriture par an. Cette forme de production de fruits et légumes, cultures les plus pratiquées en périmètre urbain et périurbain, est en mesure de booster le commerce agricole, car ayant moins de charges. «Les maraîchers urbains ont moins de frais de transport, de conditionnement et d’entreposage, et ils peuvent vendre directement à l’étalage dans la rue ou sur les marchés», poursuit la FAO. Avec 138 milliards d’euros en 2018, l’Union européenne reste le premier exportateur de produits agroalimentaires au niveau mondial.
Les zones urbaines prochaines pépinières de l’agriculture
Samir Benmalek
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19 Janvier 2020
À 14:22