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L’inflation ressort à 0,7% en 2020, selon le Haut-Commissariat au Plan (HCP). C’est pile ce qu’avait prévu Bank Al-Maghrib lors de la réunion de son conseil, le 15 décembre dernier. L’indice des prix à la consommation (IPC) des produits alimentaires a pris 0,9% sur un an. Dans cette catégorie, ce sont les produits alimentaires et boissons non alcoolisées qui ont le plus flambé (+1%). Les boissons alcoolisées et tabacs suivent de près avec un IPC en hausse de 0,8% par rapport à 2019.
Pour leur part, les produits non alimentaires ont vu leur indice des prix augmenter de 0,5% sur un an. Dans cette rubrique, c’est l’enseignement qui se démarque avec un IPC en progression de 2,7% en un an. Il est suivi des biens et services divers (+1,4%) et de la restauration dont les prix se sont accrus de 1,1% en glissement annuel. Dans la santé, les prix se sont alourdis de 0,9% alors que pour le logement, eau, électricité et autres combustibles, l’inflation est de 0,6%. Ils n’ont, par ailleurs, que sensiblement augmenté (+0,2%) pour les meubles, articles de ménage et entretien courant du foyer.
Les prix ne se sont repliés que dans trois rubriques : le transport qui affiche la plus forte baisse en 2020 (-1,6%), les loisirs & culture (-0,9%) et la communication (-0,4%). Guelmim est la ville la plus chère du panel HCP en 2020, avec un IPC de 105,2 contre une moyenne nationale de 102,5. C’est également la ville où les prix ont le plus flambé au cours de l’année (+2,1%). Elle est suivie de Safi, avec un indice des prix à la consommation de 104,8, en hausse de 0,3% sur un an, et de Laâyoune (103,8, +1%). En revanche, Errachidia ressort comme la ville la moins chère du panel, avec 101,5, en croissance de 0,7%. Fès et Kénitra sont, par ailleurs, les deux seules villes où les prix ont stagné en 2020, avec des indices respectivement de 102,9 et 101,6.
