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26 films sélectionnés pour les catégories longs métrages, documentaires et courts métrages

Le comité de présélection de la 10e édition du Festival international de cinéma et de mémoire commune (FICMEC) a choisi 26 films qui vont concourir pour la compétition officielle de cette édition, prévue du 15 au 19 novembre 2021 à Nador.

26 films sélectionnés pour les catégories longs métrages, documentaires et courts métrages
Le long métrage «Freda» de Gessica Généus fait partie de la compétition officielle.

Les 26 films sélectionnés représentent le Maroc, l’Espagne, la France, le Brésil, l’Italie, le Portugal, l’Argentine, les États-Unis, le Royaume-Uni, les Pays-Bas, le Niger, la Chine, l’Équateur, l’Autriche, la Belgique, la Colombie, le Chili, le Mexique, la Bosnie Herzégovine, le Kirguizistan, Haïti, l’Iran et l’Allemagne. Le public cinéphile pourra ainsi découvrir les productions les plus récentes dans les catégories du long métrage de fiction, du long documentaire et du court métrage qui respectent l’identité du caractère exceptionnel de la programmation thématique du FICMEC qui est en rapport avec les questions des droits de l’Homme, de la démocratie et de la mémoire commune.
Selon les organisateurs, «cette 10e édition se distingue par un engouement sans précédent de la part des cinéastes internationaux avec une participation importante en quantité et en qualité. Cet intérêt accru pour le Festival international de cinéma et de mémoire commune témoigne de l’attraction croissante que suscite le festival de Nador auprès des cinéastes du monde entier». Ainsi, des films très importants font partie de la sélection officielle, notamment le long métrage «Freda» de Gessica Généus et «Feeling Through» de Doug Roland.

Ce qui montre que ce festival est devenu aujourd’hui un événement culturel incontournable sur la scène cinématographique nationale et internationale. Au-delà de la qualité des films sélectionnés et de leur originalité, le FICMEC œuvre selon le même concept et la volonté de mener un débat fructueux autour des valeurs partagées par les citoyens des deux rives de l’Océan que le Centre de la mémoire commune pour la démocratie et la paix (CMCDP) continue de faire rayonner à travers cet événement, afin d’établir des relations d’échange et de dialogue entre les cinéastes de ces différents pays. «Le Centre de la mémoire commune pour la démocratie et la paix est conscient de l’importance et de l’utilité du travail sur la mémoire pour renforcer la démocratie et la paix. Le Centre est convaincu que la consolidation des valeurs humaines, dans leur dimension universelle, contribue à atténuer l’impact des problématiques relatives à la mémoire collective et commune, d’où sa défense du principe de coexistence entre les peuples, les cultures et les individus, tout en prônant la réduction des écarts d’ordre religieux, linguistique et identitaire et en préconisant la résolution des différends par le recours au dialogue, à la communication et à l’interaction», souligne Abdesslam Bouteyeb, directeur exécutif du Prix international «Mémoire pour la démocratie et la paix» et directeur du festival. 


Liste de la sélection officielle des longs métrages

• «L’appel du désert» de Pablo Cesar, Maroc-Argentine
• «La voix d’Aida» de Jasmila Banic, Bosnie Herzegovine
• «Un Monde» de Laura Wandel, Belgique
• «Road to Eden» de Bakyt Mukul – Dastan Zhapar Uulu, Kirguisistan
• «Les femmes du pavillon J» de Mohamed Nadif, Maroc
• «Sami» de Habib Bavi Sajed, Iran
• «Freda» de Gessica Geneus, Haïti

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Comité de sélection des films

Leschi Atualpa (réalisateur, France), Sandra Rojo (chercheuse anthropologue, Espagne), Rafael Guerrero (journaliste et historien, Espagne), El Houssine Bouiamrine (universitaire, Maroc), Houria Boutayeb (Journaliste-chercheuse, Maroc) et Michelle Hart (artiste peintre, Panama).


Najat Vallaud-Belkacem, Prix international «Mémoire pour la démocratie et la paix»

La cérémonie d’ouverture de cette édition sera marquée par la remise du Prix international «Mémoire pour la démocratie et la paix» à Najat Vallaud-Belkacem, ancienne ministre française de l’Éducation nationale, de l’enseignement supérieur et de la recherche (2014-2017), et ce pour ses efforts en faveur de la paix et le vivre en commun. Juriste de profession, Najat Vallaud-Belkacem a occupé plusieurs postes, depuis l’obtention de son diplôme (section Service public) de l’Institut d’études politiques de Paris. Ainsi, elle a été adjointe au maire de Lyon, chargée des grands événements, de la jeunesse et de la vie associative, vice-présidente du Conseil régional de Rhône-Alpes chargée de la culture, conseillère générale du Rhône, porte-parole du gouvernement, ministre des Droits des femmes, de la ville, de la jeunesse et des sports et, actuellement, conseillère régionale d’Auvergne-Rhône-Alpes. 

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