L’Organe international de contrôle des stupéfiants (OICS), rattaché aux Nations unies, a présenté jeudi dernier, son rapport 2020. Lors d’une conférence de presse, organisée en mode virtuel par le Centre d’information des Nations unies de Rabat, le Pr Jallal Toufiq, membre de l’organe onusien, a indiqué que l’usage de drogues chez les personnes âgées «augmente plus rapidement que chez les jeunes», mettant en garde contre les conséquences néfastes de ce phénomène sur la santé avec notamment l’augmentation du taux de mortalité.
Des substances encore plus dangereuses
sur le «dark web»Évoquant les incidences de la pandémie du nouveau coronavirus (Covid-19), le rapport relève que le marché illicite de vente de drogues a enregistré diverses pénuries favorisant leur remplacement par des substances «plus dangereuses» qui sont proposées notamment sur le «dark web».Et de noter que les diverses restrictions liées à la pandémie ont déstabilisé la chaîne d’approvisionnement mondiale en médicaments.Selon l’OICS, un nombre croissant de pays en Afrique autorisent ou prévoient d’autoriser la culture du cannabis à des fins médicales.Le Rapport annuel de l’OICS pour 2020 met en évidence les obstacles nationaux, régionaux et internationaux liés à la drogue et adresse des recommandations aux États et aux organisations internationales sur les moyens de les surmonter et de veiller à la santé publique et au bien-être des populations.Cette année, le rapport de cette institution basée à Vienne jette la lumière sur l’usage des drogues parmi les personnes âgées, mettant en avant la vulnérabilité croissante de ce groupe à l’usage et la dépendance des drogues. De même, le rapport traite des effets de la pandémie de la Covid-19 sur la chaîne d’approvisionnement des médicaments contrôlés et de l’accès aux médicaments et souligne les développements régionaux et contient un supplément marquant le 60e anniversaire de la Convention unique sur les stupéfiants de 1961 et la Convention de 1971 sur les substances psychotropes.