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Agenda électoral : Regards croisés de la majorité et de l’opposition

Le manque de visibilité par rapport à l’agenda électoral interpelle plus d’un. En effet, même les responsables des partis de la majorité s’inquiètent au sujet des retards enregistrés s’agissant de la fixation des dates des prochaines élections. Du côté de l’opposition, on estime qu’il n’y a pas lieu de s’inquiéter et que les élections communales, régionales et législatives devraient avoir lieu en septembre prochaine.

Agenda électoral : Regards croisés de la majorité  et de l’opposition

En l’absence de visibilité autour de l’agenda électoral, les partis politiques sont-ils dans l’attentisme ? Non, ce n’est pas véritablement le cas, mais… Deux responsables de deux formations politiques, l’un de la majorité et l’autre de l’opposition ont des avis divergents sur la question. Oui, l’agenda électoral doit être fixé et devrait déjà être connu, insiste le premier. Le deuxième considère que, malgré le fait que l’agenda ne soit toujours pas dévoilé, cela ne tire pas à conséquence estimant donc qu’il n’y a pas de quoi s’inquiéter. 

Le premier, qui plaide pour l’annonce, dans les meilleurs délais, de l’agenda électoral, est Slimane Amrani, le secrétaire général-adjoint du Parti de la justice et du développement (PJD). Selon lui, cela est du ressort du gouvernement qui doit préciser la date du déroulement des échéances électorales. La date devrait être fixée bien à l’avance. «Rappelons-le, les partis politiques avaient appelé à ce que les préparatifs des élections soient lancés à l’avance pour qu’ils aient assez de temps avant le jour J et à éviter de s’y prendre à la dernière minute en les préparant hâtivement», nous explique-t-il. Il est vrai que les consultations au sujet des élections ont démarré en mars 2020, plus d’une année à l’avance, ce qui peut être considéré comme un point positif dans le bilan de ce gouvernement, ajoute-t-il. Mais malheureusement, il y a eu la pandémie qui a eu des répercussions sur ce processus lancé assez tôt. «Le gouvernement précédent, en 2016, avait fixé la date des élections dans les meilleurs délais, c’était en janvier-février. Là, nous sommes au mois d’avril et il est attendu que les élections régionales, communales et législatives se passent le même jour.

Or, jusqu’à présent, les partis politiques n’ont aucune visibilité concernant la date du déroulement de ces échéances. Le gouvernement doit assumer sa responsabilité à ce sujet», affirme Slimane Amrani. 
Épousant une autre position, le deuxième responsable politique s’exprimant sur le sujet est Nabil Benabdallah.  Le secrétaire général du Parti du progrès et du socialisme (PPS) considère lui qu’il n’y pas lieu de s’inquiéter. «D’après les contacts que nous avons en tant que parti politique, c’est vrai, il n’y a encore rien de définitif au sujet de la date des élections. Mais il semble que nous soyons en train d’aller vers le mois de septembre en tant que date pour la tenue des principales prochaines échéances. Il s’agit des élections communales, régionales, de la Chambre des représentants et la Chambre des conseillers. Le reste devra avoir lieu avant, à savoir les élections professionnelles qui se dérouleront vraisemblablement en juin-juillet», déclare-t-il. 

Ainsi, tout en admettant qu’il n’y a pas encore de dates précises au sujet des élections, il affirme qu’il n’y a pas lieu de s’inquiéter. «Mais je crois qu’on ne devrait pas tarder à les avoir», répond-il avec assurance. Car, selon lui, il sera nécessaire de rouvrir les listes électorales, de donner des délais pour les contestations de ces listes… «Je pense qu’on devra avoir de la visibilité au sujet de l’agenda très rapidement. Mais nous savons déjà, plus au moins, à quel moment auront lieu ces élections. Je ne fais pas partie de ceux qui sont inquiets de ce côté-là», soutient Nabil Benabdallah. 

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