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Comment les agriculteurs ont rattrapé le retard du démarrage

Le lancement de la campagne agricole 2020-2021 était empreint de doutes quant à sa réussite, à cause de conditions climatiques défavorables, avec un déficit hydrique patent et une répartition spatiotemporelle inadéquate ayant retardé l’installation des cultures d’automne et négativement impacté l’état des parcours. Cependant, ce déficit pluviométrique a été progressivement résorbé, à partir de la 3e décade du mois de novembre 2020, avec un retour de pluies parfois torrentielles qui ont touché la majeure partie du pays, contribuant ainsi à l’accélération du rythme des travaux du sol, des emblavements et des ventes des intrants agricoles. Au final, l’on s’est retrouvé avec une campagne agricole meilleure que celles des deux dernières années (près de 100 millions de quintaux), avec des rendements très satisfaisants dans plusieurs provinces et régions. Décryptage.

Khouribga

Production prévisionnelle de 180.000 tonnes de céréales d’automne

Les dernières précipitations qu’a connues la province de Khouribga ont donné une nouvelle impulsion à la campagne agricole actuelle et ont permis de réduire le déficit hydrique enregistré auparavant. Selon la Direction provinciale de l’agriculture (DPA) de Khouribga, ces pluies ont largement contribué à l’amélioration de l’état végétatif des cultures installées, à la régénération et à la diversification du tapis végétal des parcours, au redressement des prix du bétail et à la stabilité des coûts du fourrage.

Le cumul pluviométrique enregistré depuis le début de la campagne agricole a atteint 297,9 mm. La comparaison avec la campagne précédente fait ressortir une nette progression. En effet, on a noté un excédent de 26% des précipitations depuis le début de la campagne par rapport à la même période de la campagne précédente, soit un excédent de 2% comparativement aux taux enregistrés lors des 30 dernières années.

La collaboration efficace entre La Direction provinciale de l’agriculture (DPA), l’Office national du conseil agricole (ONCA) et la Société nationale de commercialisation des semences au Maroc (SONACOS) a permis l’approvisionnement des agriculteurs en intrants dans de très bonnes conditions, à travers la couverture de la zone d’action par 6 points de vente, qui ont écoulé plus de 1.700 tonnes de semences sélectionnées et 190 tonnes d’engrais de fond. 

Concernant le semis, la superficie totale emblavée a atteint 165.600 ha de céréales (soit 100% du programme), 3.300 ha de fourrages et 230 ha de légumineuses. Par ailleurs, la production prévisionnelle de céréales d’automne s’élève à 184.040 tonnes.

Selon la DPA, l’État a mené une réflexion pour la sauvegarde du cheptel permettant de réduire la vulnérabilité des petits agriculteurs face aux aléas climatiques, et de sécuriser et de promouvoir l’investissement agricole au Maroc par la mise en place d’un système d’approvisionnement de l’orge subventionnée. Il s’est avéré que pour la province de Khouribga, où l’activité principale des agriculteurs est l’élevage avec plus de 850.000 têtes d’ovins et caprins, cette opération a été très bénéfique.

On a relevé que la dotation de 31.760 tonnes en orge subventionnée allouée à la province de Khouribga a été répartie en 4 tranches. Plus de 30.000 tonnes ont déjà été distribuées dans la province au profit de 83.826 bénéficiaires. 

Farid Bennar

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Reconversion

La superficie installée dans le cadre du projet d’intensification des cultures céréalières dans la province de Khouribga, au titre de la campagne actuelle, s’élève à 1.069 ha au profit de 120 agriculteurs. De même, le projet de reconversion de la céréaliculture en d’autres filières à plus haute valeur ajoutée, notamment la culture d’oliviers, s’avère rémunérateur. Il a été réalisé dans ce cadre 170 ha pour 94 agriculteurs.  


Khénifra

Une récolte prometteuse

L’engagement de la Direction provinciale de l’agriculture (DPA) de Khénifra, conjugué aux efforts déployés par les agriculteurs, a permis de réaliser une campagne agricole prometteuse avec une production céréalière d’un bon niveau, à la lumière de la bonne répartition des précipitations. 

Les mesures prises par le département de l’Agriculture pour garantir le bon déroulement de la campagne agricole 2020-2021, à savoir l’approvisionnement en semences et en engrais en quantités suffisantes, la facilitation de l’accès des intrants agricoles par l’ouverture de points de vente au niveau de toute la zone d’action de la DPA, en plus de la stabilisation des prix des engrais phosphatés. Il y a également lieu de citer l’accompagnement des agriculteurs avec un encadrement bien adapté par la mise en place d’un Service de conseil agricole, en plus de l’octroi d’aides aux agriculteurs pour l’acquisition de matériel agricole dans le but d’améliorer le niveau de la mécanisation du secteur.

Dans le même ordre d’idée, le parc de matériel agricole mobilisé au profit des agriculteurs pour la réalisation de différentes tâches, notamment les travaux du sol et la préparation du lit de semence pour les céréales d’automne, compte environ 1.190 tracteurs, 100 charrues, 305 chisels et 955 pulvériseurs à disques. 

Pour ce qui est des semences, la société SONACOS a approvisionné les agriculteurs dès le début de la campagne en quantités suffisantes de semences sélectionnées des trois céréales avec des prix subventionnés par l’État, à savoir 195 DH le quintal pour le blé dur, 175,00 DH pour le blé tendre et 345 DH pour l’orge. Dans le but d’inciter les agriculteurs à optimiser l’utilisation des engrais, le Département de l’agriculture a instauré l’octroi d’aides pour les analyses du sol. 

Driss Azim

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Subventions

Dans le cadre du Fonds de développement agricole, un montant total de 26,625 millions de DH a été accordé aux agriculteurs dans la province de Khénifra, au titre des subventions pour la période allant de septembre 2020 à juin 2021, entrainant un investissement de l’ordre de 56,378 millions de DH couvrant les aménagements hydro-agricoles, l’arboriculture fruitière, les bâtiments d’élevage, l’équipement des exploitations en matériel et l’élevage de la race caprine. 

Superficie

La superficie agricole utile dans la province de Khénifra s’élève à 217.000 ha, repartie entre 16.500 ha en zone irriguée et 200.500 ha en zone bour.

La superficie emblavée en céréaliculture est de 137.600 ha répartis comme suit : 

• Blé dur : 34.500 ha.

• Blé tendre : 59.500 ha.

• Orge : 28.200 ha.

• Maïs : 1.000 ha. 

• Légumineuses : 1.200 ha.

• Cultures fourragères : 13.200 ha. 

Cultures céréalières

La production totale des céréales au titre de la campagne agricole actuelle, au niveau de la zone d’action de la DPA de Khénifra, est de 179.230 t, ventilées comme suit :

• Blé dur : 53.475 t.

• Blé tendre : 86.275 t.

• Orge : 39.480 t. 


Casablanca

Des rendements satisfaisants après deux campagnes sèches

Au niveau de la Direction provinciale de l’agriculture (DPA) de Casablanca, l’ambiance est plutôt empreinte d’optimisme quant à l’actuelle saison agricole. «La campagne agricole actuelle a été caractérisée par des précipitations importantes, bien réparties dans le temps et dans l’espace», indique la DPA de Casablanca. Il faut reconnaître, cependant, que cette zone du territoire nationale n’a pas une vocation agricole à proprement parler, mais plutôt industrielle.

Ainsi, au 28 juin dernier, le cumul pluviométrique a culminé à 364 mm, alors qu’à la même date de l’année dernière il était de 207 mm, soit une évolution de 76%. La DPA indique que le cumul d’une année normale à la même date est de 335 mm, soit un taux de variation de +9% pour la campagne agricole actuelle.

En ce qui concerne les intrants agricoles, la zone d’action de la DPA de Casablanca recense 4 points de vente et de commercialisation de semences certifiées des céréales situés à Médiouna, Bouskoura, Aïn Harrouda et Bni Yekhlef. En termes de quantités distribuées, le blé tendre affiche 10.925 q contre 8.809 lors de la campagne précédente. En revanche, la quantité de blé dur distribuée (2.014 q) est en régression par rapport à l’année précédente (3.096 q). Il en est de même pour la quantité d’engrais distribuée qui a été de 1.011 q contre 2.886 q lors de la campagne précédente.

Pour ce qui en est des emblavements des grandes cultures, les céréales d’automne affichent une réalisation d’une superficie de 32.530 ha, les légumineuses alimentaires (650 ha) et les cultures fourragères (10.800 ha).

Sur le plan des récoltes, le blé dur affiche une production de 3.770 tonnes avec un rendement de 32 q/ha, le blé tendre (41.830 tonnes avec un rendement de 33 q/ha) et, enfin, la production d’orge culmine à 61.170 tonnes, avec un rendement de 32 q/ha.

«Les conditions climatiques favorables durant la campagne actuelle ont eu de bonnes répercussions sur le couvert végétal à toutes ses étapes de développement, ce qui a donné des rendements satisfaisants après deux campagnes sèches», conclut la DPA de Casablanca. 

Abdelhakim Hamdane


Fès

Une saison agricole meilleure que les deux précédentes

Le bilan définitif de la campagne agricole 2020-2021 n’a pas encore été établi, mais celle-ci s’annonce bien meilleure que les deux campagnes précédentes impactées par la sécheresse et les répercussions négatives de la pandémie de Covid-19. Selon la Direction régionale de l’agriculture de Fès-Meknès, la campagne agricole actuelle s’est déroulée dans de bonnes conditions, surtout après les précipitations salvatrices durant les premiers mois de l’année 2021.

Les agriculteurs avaient entamé, en fait, les opérations de labour et de semage vers septembre et octobre 2020 qui se sont poursuivies activement en 2021, notamment avec les aides apportées par les services du ministère de l’Agriculture, de la pêche maritime, du développement rural et des eaux et forêts.

La région de Fès-Meknès exploite une superficie agricole utile estimée à 1.335.639 ha, dont 47% en céréales, 26% en oliviers, 7% en rosacées, 6% en cultures fourragères et légumineuses et 4% en cultures maraîchères. La superficie totale des terres irriguées est de l’ordre de 1.251.456 ha.

Les agriculteurs et les éleveurs ont bénéficié de plus de 42.500 tonnes d’orge et d’aliments composés distribués à travers la région de Fès-Meknès au titre de la campagne agricole 2020-2021, selon la même source. Ces quantités font partie des 48.820 tonnes mobilisées dans le cadre de la mise en œuvre du programme spécifique d’appui à l’alimentation du cheptel et à l’atténuation des effets de la sécheresse.

Ces quantités d’orge subventionnées à 87,24% ont bénéficié à 142.210 agriculteurs des provinces de Boulemane avec 119.870 q, d’Ifrane (97.749 q), de Taza (44.372 q), d’El Hajeb (40.102 q), de Taounate (38.985 q), de Sefrou (35.531 q) et des préfectures de Fès et de Meknès avec respectivement 35.000 et 28.000 q.

S’agissant des engrais, plus de 128.500 tonnes ont été distribuées en février 2021. La céréaliculture a bénéficié de la plus grande partie avec 111.800 tonnes, suivie des légumineuses et de l’oléiculture.

En plus de l’agriculture, la région recèle un potentiel de production animale, dont les bovins, les ovins, les caprins et les équidés. L’élevage se caractérise par la dominance du cheptel ovin, notamment les races de Timahdite et Dammane. 

Kaddour Fattoumi


Khémisset

La production céréalière estimée à 219.000 quintaux

La saison agricole pour l’année 2021 s’annonce sous les meilleurs auspices dans la province de Khémisset. Selon la Direction provinciale de l’agriculture (DPA), la production prévisionnelle des céréales est estimée à 219.000 quintaux pour la campagne agricole 2020-2021. Le rendement moyen pour le blé dur est de 23 quintaux (q) par hectare, pour le blé tendre il est de 24 q/ha et pour l’orge le rendement moyen est de 26 quintaux par hectare. 

La superficie agricole réservée à la culture de céréales s’élève à 200.700 ha au niveau de la province, 119.000 ha consacrés à la culture du blé tendre, 18.000 ha au blé dur et 63.700 ha à l’orge. La campagne agricole 2020-2021 s’inscrit dans un contexte climatique favorable, marqué par une forte pluviométrie en comparaison avec les années précédentes. Les précipitations ont enregistré, jusqu’au 7 mai dernier, 610 mm contre 234 mm lors de la campagne agricole précédente, soit une augmentation de 82%. 

La campagne agricole actuelle a connu la mise sur pied de plusieurs mesures d’accompagnement. Il s’agit notamment d’actions d’encadrement des agriculteurs par les Centres des travaux agricoles, durant toute la campagne, et ce à travers des journées de sensibilisation et des plateformes de démonstration ciblant un meilleur transfert de technologie, particulièrement dans les domaines des travaux du sol, d’utilisation des engrais et des semences sélectionnées de désherbage et de protection phytosanitaire des cultures.

La DPA a qualifié la situation agricole au niveau de la province de Khémisset d’excellente pour la plupart des cultures, en particulier celle des céréales, soulignant que la campagne agricole 2020-2021 a été marquée par des pluies abondantes et bien réparties. 

Par ailleurs, en ce qui concerne la commercialisation des céréales, l’Office national interprofessionnel des céréales et des légumineuses fait savoir qu’au cours de la première semaine de juin 2021, les prix moyens d’achat du blé tendre par les organismes de collecte sont soutenus et s’élèvent à 257 DH le quintal. 

Abdelkébir Eddoha


Rabat-Salé-Kénitra

Une filière laitière aux énormes potentialités

La région de Rabat-Salé-Kénitra est considérée parmi les grands bassins laitiers du Royaume. Cette partie du territoire national comptait en 2020 un important cheptel bovin estimé à 532.000 têtes, dont plus de 94% de races améliorées, assurant une production qui a atteint environ 406 millions de litres (dont 264 millions usinés), soit une contribution de 16% à la production nationale.

Cette place centrale qu’occupe la filière laitière est due aux énormes potentialités dont dispose la région en matière de ressources hydriques, d’offres alimentaires diversifiées et disponibles durant toute l’année avec des accès faciles et son positionnement géographique favorable. En effet, la région enregistre une moyenne annuelle de pluviométrie de 230 mm et dispose de 128.000 ha de ressources fourragères, dont plus de 20.000 ha de maïs.

L’existence d’un tissu organisationnel d’éleveurs très développé constitue un autre atout pour la filière laitière. À cet égard, la région compte 130 coopératives laitières regroupant plus de 6.300 petits producteurs et 117 ramasseurs de lait regroupant plus de 9.300 petits éleveurs, participant respectivement à hauteur de 25 et 27% au volume total de lait usiné dans la région. Il existe aussi 5 organisations professionnelles assurant les services d’insémination artificielle et le contrôle des performances du cheptel laitier (CEBG, AREBG, ANPVR, Mabrouka et ACEB).

À cela s’ajoute un noyau important d’unités pépinières composé, d’une part, de 110 producteurs qui produisent annuellement une moyenne de 700 génisses sélectionnées et, d’autre part, de 9 grandes fermes d’élevage laitier, qui produisent en moyenne 2.300 génisses sélectionnées par an et participent à hauteur de 35% au volume total du lait usiné dans la région.

Par ailleurs, une vingtaine d’unités s’activent dans la transformation du lait et ses dérivés, ainsi que dans la fabrication de fromages et de glaces.

Dans le cadre du développement de la filière laitière, la Direction régionale de l’agriculture (DRA) de Rabat-Salé-Kénitra ambitionne d’intensifier son intervention au profit des éleveurs de bovins laitiers à travers plusieurs axes, parmi lesquels figurent le développement de l’insémination artificielle et l’accompagnement technique des éleveurs, l’amélioration des conditions techniques des bâtiments d’élevage et l’équipement en matériel, ainsi que le développement de la pratique de l’ensilage du maïs fourrager. 

Driss Lyakoubi

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L’effet Plan Maroc vert

Selon la DRA de Rabat-Salé-Kénitra, la filière laitière a connu un développement considérable depuis le lancement du Plan Maroc vert. Une nette progression qui s’est manifestée par l’amélioration de la structure du cheptel (78% en 2008 à 94% en 2020), l’évolution de la superficie du maïs fourrager de 5.000 ha en 2008 à 20.000 ha/an à partir de 2018, l’organisation des éleveurs laitiers et la création de nouveaux circuits d’insémination artificielle en passant de 20 circuits en 2008 à 35 circuits en 2020. Cette avancée s’est, en outre, illustrée par l’augmentation de la production de 314 millions à plus de 400 millions de litres en 2020, et par l’augmentation du nombre de centres de collectes du lait à environ 300 centres en 2020. D’un autre côté, la région du Gharb est devenue le principal fournisseur de l’ensilage du maïs en sac pour les régions avoisinantes.  

600 millions de litres de lait projetés en 2030

La déclinaison de la stratégie Génération Green au niveau de la région de Rabat-Salé-Kénitra prévoit le développement de la filière laitière entre 2020 et 2030, avec comme objectif d’atteindre une production laitière estimée à 600 millions de litres en 2030, en accordant la priorité à l’élément humain avec comme objectifs de permettre à 12.000 éleveurs d’intégrer la classe moyenne, d’améliorer le revenu net de 30.000 petits éleveurs de plus de 67% et de créer une nouvelle génération de jeunes entrepreneurs et de sociétés de service polyvalentes. 


El Hajeb

Le champion national de l’oignon

Le cumul pluviométrique lors de la campagne agricole actuelle au niveau de la province d’El Hajeb, relevant de la région de Fès-Meknès, est de 606,68 mm contre 399,24 mm enregistrés durant la saison précédente, dépassant aussi la moyenne des cinq dernières années qui a été de 430,36 mm. 

Ces précipitations, qui ont été réparties de manière équitable durant toute la campagne agricole sur tout le territoire de la province d’El Hajeb, ont concouru à la réussite de l’emblavement d’une superficie globale de 61.900 hectares, 39.000 ha pour le blé tendre, 10.000 ha pour le blé dur et 12.900 ha pour l’orge, chose qui a permis la réalisation d’une production céréalière totale est de plus de 200.000 tonnes.

À noter que la commercialisation des semences au niveau de la Direction provinciale du ministère de l’Agriculture d’El Hajeb a été marquée par la vente de 15.373,7 q de blé tendre, 2.288,8 q de blé dur et 2.533,50 q d’orge, soit un total de 20.196 q, alors que le disponible existant au départ de la campagne a été de 21.977,60 q. 

Selon la DPA d’El Hajeb, l’opération de la livraison des semences certifiées s’est passée dans de bonnes conditions, avec la disponibilité de quantités suffisantes de toutes les variétés. À souligner aussi que parmi les différentes cultures dans la province d’El Hajeb, celle de l’oignon est la plus répandue. En effet, une large partie de la population d’agriculteurs locaux pratique la culture de ce légume très utilisé dans la cuisine marocaine. 

Pratiquée sur une superficie de 6.000 ha, la culture de l’oignon est considérée comme étant une culture-phare de la province d’El Hajeb, mais aussi de toute la région de Fès-Meknès, principal bassin national de production de l’oignon avec une superficie d’environ 11.600 ha, soit 41% de la superficie totale nationale. Au niveau régional, elle génère une production de près de 454.600 t, soit 62% de la production nationale. 

Mohammed Drihem

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