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Arancha Gonzalez Laya : Le chef du polisario doit répondre de poursuites judiciaires en Espagne

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Une information de l’agence Reuters laisse présager une attitude plus conciliante de l’Espagne vis-à-vis du Maroc. Selon l’Agence de presse britannique, la ministre espagnole des Affaires étrangères, Arancha Gonzalez Laya, a déclaré dimanche 23 mai que «le chef du polisario doit répondre de poursuites judiciaires en Espagne avant de quitter le pays». «Gonzalez Laya a déclaré que lorsque Ghali se serait remis de ses problèmes de santé, il devrait répondre à une affaire devant la Haute Cour d’Espagne avant de retourner dans son propre pays», selon l’agence toujours. vendredi dernier, le Maroc avait mis en garde l’Espagne sur les conséquences d’une exfiltration du dénommé Brahim Ghali du territoire espagnol. «Le recours au même procédé pour l’exfiltration du dénommé Brahim Ghali que la manière avec laquelle il est entré en Espagne est un choix pour le statu quo et l’aggravation de la crise», avait prévenu  l’ambassadrice du Royaume à Madrid, Karima Benyaich. Pour la diplomate marocaine, «cette crise représente également un test pour l’indépendance de la justice espagnole, «en laquelle nous avons confiance», ainsi que pour l’état d’esprit des autorités espagnoles quant à leur volonté d’opter pour le renforcement des relations avec le Maroc ou de coopérer avec ses ennemis». L’Espagne a disgracieusement opté pour l’opacité, en manœuvrant derrière le dos du Maroc, et ce en accueillant et en protégeant ce criminel et bourreau, en invoquant des considérations humanitaires, ce qui constitue une offense à la dignité du peuple marocain, avait-t-elle dit.

Face à la grave crise actuelle avec l’Espagne, le Maroc ne cherche aucune faveur ou complaisance, avait-t-elle soutenu, faisant savoir que le Royaume demande seulement le respect de l’esprit du partenariat stratégique le liant à l’Espagne et l’application du droit espagnol. En accueillant le dénommé Brahim Ghali sur son territoire, en catimini et sous une fausse identité, l’Espagne a déclenché une crise diplomatique sans précédent avec le Maroc. Depuis le 18 avril, date de l’hospitalisation du chef des séparatistes du polisario dans un hôpital espagnol, cette affaire a connu un développement rapide, risquant de détériorer durablement les relations stratégiques entre Rabat et Madrid. Le chef des séparatistes est accusé d’«assassinats de travailleurs canariens» dans le territoire du Sahara, ainsi que d’être «le commanditaire ayant ordonné les assassinats, les enlèvements collectifs et les disparitions d’équipages en haute mer de marins canariens lors de la période allant de 1973 à la fin de 1986», affirme l’Association canarienne des victimes du terrorisme (Acavite).  Agissant avec le soutien de la Fédération nationale des victimes d’Espagne, dont elle est membre, l’Acavite, qui réunit les proches de plus de 300 victimes du terrorisme du polisario, dénonce la décision des autorités espagnoles d’autoriser «l’entrée et l’hospitalisation illégales dans un hôpital public» d’un criminel notoire qui a assassiné des citoyens espagnols. 

 

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