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Les aviculteurs craignent une nouvelle baisse de la consommation durant la période de Aïd Al-Adha

À l’instar de plusieurs secteurs, l’aviculture a connu une bonne reprise, suite à l’allègement des mesures restrictives imposées par la crise de la Covid-19. Mais les professionnels n’en restent pas moins dans l’incertitude à l’approche de l’Aïd Al-Aha. Ils craignent en effet une baisse des prix de production et le durcissement des mesures de restrictions sanitaires. La FISA est sur le gril.

Les aviculteurs craignent une nouvelle baisse de la consommation durant la période de Aïd Al-Adha

Malgré une reprise notable du secteur de l’aviculture, après des mois de léthargie due à la crise de la Covid-19 et des pertes estimées à 468 millions de dirhams, les professionnels du secteur ne cachent pas leurs craintes à l’approche de la fête de Aïd Al-Adha qui connaît une baisse importante des prix de volaille au kilogramme. «Les producteurs peinent à équilibrer leurs budgets, malgré cette courte période d’euphorie.  Bien que le prix du poulet ait augmenté pour atteindre 13 à 14 dirhams entre les mois de mars et de juin, les pertes essuyées pendant la période de Covid-19 ne sont pas encore compensées par les producteurs, dont bon nombre a déclaré faillite», nous confie Youssef Alaoui, président de la Fédération interprofessionnelle du secteur avicole (FISA). Si les producteurs sont conscients que la production et la vente de poulet connaît un ralentissement au cours des 15 premiers jours procédant Aïd Al-Adha, à cause de la réduction observée dans la consommation de la viande blanche, ils s’inquiètent aussi des éventuelles répercussions de la hausse considérable des cas de contamination à la Covid-19. «Les autorités devront réfléchir à des solutions autres que les mesures restrictives pour permettre aux aviculteurs de sortir la tête de l’eau. La situation est déjà critique pour de nombreux professionnels surtout avec la hausse des prix du fourrage, notamment celui du soja et du maïs», se plaint le même responsable. Il convient de noter que le secteur de l’aviculture figure parmi les secteurs touchés de plein fouet par la crise engendrée par le coronavirus sur le territoire national. D’autant qu’il  montrait déjà des signes de vulnérabilité depuis octobre 2020. 

 

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