Ouf de soulagement. La baisse du marché automobile marocain n’aura, finalement, pas été aussi drastique que le craignait la majorité des professionnels lors des premières semaines de la pandémie Covid-19 et du confinement sanitaire obligatoire. Avec une rétrogradation de 19,7% par rapport à 2019, à 133.308 immatriculations (voitures particulières et véhicules utilitaires légers), les importateurs estiment que le marché automobile s’en est bien sorti l’année dernière.
150.000 immatriculations attendues en 2021
Le recul des immatriculations des véhicules utilitaires légers (VUL), lui, a été moins marqué : 7,9% pour 16.325 unités écoulées. Introduite en 2019, la marque chinoise DFSK se hisse à la première place des ventes avec une accélération record de 66,5%, soit 3.256 immatriculations. Tous les segments sont lourdement impactés par la contre-performance du marché, excepté celui des monospaces. Ce dernier sort en effet du lot avec la seule croissance positive enregistrée (133%) à la faveur des ventes de taxis (essentiellement Dacia Lodgy), boostées par la reprise des subventions étatiques.Très appréciés des Marocains, les SUV (toutes catégories) se maintiennent en tête des ventes avec 29,2% de PDM, suivis des citadines et des ludospaces. Sauf catastrophe sanitaire, selon les propos de Adil Bennai, président de l’Aivam, l’année 2021 s’annonce meilleure que 2020. Les prévisions tournent autour de 150.000 immatriculations.