Affalé de côté sur un lit, le visage avalé par un masque à oxygène laissant briller ses yeux humides, Hussein al-Hajj insiste : il veut parler. Pour dire quoi ? Que «le vaccin est nécessaire», souffle-t-il, entre la vie et la mort dans un service de soins intensifs de Gaza. Au début de la pandémie, c’est Israël qui voyait se multiplier les morts. De l’autre côté de l’épaisse barrière de sécurité militarisée séparant l’État hébreu de ce territoire palestinien, le compteur tournait à vide. Mais de premiers cas ont été recensés en août hors des centres de quarantaine de ce micro-territoire, sous blocus israélien depuis 2007, aux infrastructures balbutiantes. La Covid-19 a commencé à faire des ravages parmi ses deux millions d’habitants.
La bande de Gaza affronte la tempête, avec peu de moyens et de vaccins
Les premiers cas de Covid-19 ont été recensés en août à Gaza, sous blocus israélien depuis 2007, aux infrastructures balbutiantes. La Covid-19 a commencé à faire des ravages parmi les deux millions d’habitants du territoire.
«Au début, nous n’avions qu’un patient, mais là, les neuf lits de l’unité sont toujours pleins, 40% des patients ont moins de cinquante ans», témoigne un infirmier.Ph. AFP
LE MATIN
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26 Avril 2021
À 21:44
