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C’est un fait, l’Afrique s’est engagée depuis des années dans un processus de transformation socio-économique. Le continent, notamment l’Afrique du Nord offre un potentiel indéniable lui permettant d’enclencher une réelle dynamique de changement.
Selon l’Edition 2020 du rapport de la BAD « sur les perspectives économiques du continent « La croissance économique en Afrique devrait s’accélérer à 4,1 % en 2021. Les déterminants fondamentaux de cette croissance s’améliorent également, avec un déplacement progressif de la consommation privée vers les investissements et les exportations ».
Toutefois, l’avenir du continent restera indissociable d’une vision claire des objectifs à atteindre. Cela reste tributaire d’une mobilisation de toutes les parties prenantes et les forces vives des nations qui doivent fusionner leurs efforts dans le but de construire et adopter les outils appropriés permettant d’accompagner les importantes et différentes mutations.
Consciente de cet état de fait, la BAD a poursuivi et accentue, au fil des années, ses actions avec, toujours, comme objectif d’améliorer l’efficacité de son aide et la qualité de ses opérations et programmes, en soutenant les efforts de développement de ses pays membres régionaux et en renforçant leurs capacités. Rendre les économies africaines plus solides tout en consolidant sa place de première institution de financement du développement en Afrique, de centre du savoir et de la recherche, telle est la vocation de la BAD.
« La Stratégie de la Banque africaine de développement pour la période 2013 à 2022 traduit les aspirations de l’ensemble du continent africain. Elle est fermement ancrée dans une connaissance et une expérience approfondie du chemin parcouru par l’Afrique au cours de la dernière décennie et de la destination à laquelle elle souhaite parvenir au cours de la prochaine », souligne le Groupe de la BAD. Une Stratégie conçue, ajoute la même source, « pour placer la Banque au centre de la transformation de l’Afrique et améliorer la croissance de l’Afrique. « Lorsque la croissance est aussi bien inclusive que « verte », elle crée les emplois dont le continent a besoin maintenant et dont il aura besoin en nombre encore plus grand à mesure que des millions d’autres jeunes entrent sur le marché du travail, avec des énergies et des aspirations auxquelles il faut répondre », explique la BAD.
Force est de constater que ladite stratégie est axée sur deux objectifs visant à améliorer la qualité de la croissance de l’Afrique : la croissance inclusive et la transition vers la croissance verte.
Notons que la Banque accordera une attention toute particulière aux États fragiles, à l’agriculture et la sécurité alimentaire, et au genre, qui font partie intégrante des deux objectifs précités.
La vision de la BAD traduit celle de l’Afrique. Une vision de transformation prometteuse et réalisable.
