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La BERD ne financera plus les projets d’exploration gazière et pétrolière

La BERD ne financera plus les projets d’exploration gazière et pétrolière
La décision a été approuvée par le Conseil des gouverneurs de la BERD lors d’une réunion à l’occasion de son 30e anniversaire.

La Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD) cessera d’investir dans des projets pétroliers et gaziers upstream (exploration & production). «Nous n’investirons plus dans des projets pétroliers et gaziers en amont», a déclaré Harry Boyd-Carpenter, DG de la banque, sans toutefois préciser si cela s’applique aux investissements nouveaux ou existants, ni quand l’interdiction entrerait en vigueur. «Cependant, nous continuerons à financer des projets midstream (transport, stockage et traitement, Ndlr) et downstream (distribution, Ndlr) déjà sélectionnés», a-t-il précisé. Approuvée, par le Conseil des gouverneurs de la BERD, lors d’une réunion à l’occasion de son 30e anniversaire, cette décision s’inscrit dans le plan de la banque d’aligner ses activités sur les Objectifs de l’Accord de Paris sur le changement climatique d’ici fin 2022. Elle fait suite à l’engagement pris l’an dernier par le bailleur de fonds, détenu majoritairement par les grandes puissances économiques du G7, de porter à plus de 50% la part des investissements verts dans ses activités d’ici 2025. 
«Maintenir l’augmentation de la température moyenne mondiale bien en dessous de 2 °C est un impératif mondial pour sauvegarder notre planète et nous protéger des risques liés au climat», a déclaré Odile Renaud-Basso, présidente de la BERD. Dans ce sillage, son financement pour les énergies renouvelables devrait augmenter. Pour ce faire, la BERD a déclaré qu’elle utiliserait «une méthodologie développée avec les autres banques multilatérales de développement pour sélectionner les projets et s’assurer qu’ils sont compatibles avec les progrès à long terme à faible émission de carbone». Les compagnies d’exploration opérant au Maroc font régulièrement appel à la BERD pour financer leurs projets. C’est le cas, par exemple, du britannique SDX Energy, qui a obtenu, en décembre 2020, un prêt de premier rang garanti jusqu’à 25 millions de dollars pour remplacer ses brûleurs à fioul polluants. 

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