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Bonne gouvernance : Le Maroc 61e mondial et 4e en Afrique

Le Maroc est classé 61e dans le monde sur 104 pays et 4e en Afrique en matière de bonne gouvernance, selon Chandler Good Government Index. Il fait ainsi mieux que l’Afrique du Sud (70e), l’Égypte (73e), la Tunisie (75e), l’Algérie (94e). Il est devancé à l’échelle africaine par les Iles Maurice (38e), le Rwanda (53e) et le Botswana (57e). Le Royaume s’illustre notamment dans l’attractivité de son marché intérieur en étant le seul pays à revenu intermédiaire de la tranche inférieure à figurer dans le top 40 selon ce critère.

Bonne gouvernance : Le Maroc 61e mondial et 4e en Afrique

Le Maroc se défend plutôt bien en matière de bonne gouvernance. Il est, en effet, classé 61e au niveau mondial sur 104 pays et 4e en Afrique, selon Chandler Good Government Index établi par la fondation Chandler basée à Hong Kong. Le Royaume fait ainsi mieux que des pays comme l’Afrique du Sud (70e), l’Égypte (73e), la Tunisie (75e), l’Algérie (94e). Il est devancé à l’échelle africaine par les Iles Maurice (38e), Rwanda (53e) et Botswana (57e). Le Maroc est bien noté notamment pour l’attractivité de son marché intérieur (33e mondial), l’influence et la réputation internationales (44e) et la solidité de ses lois et des politiques publiques (45e). Il est également classé 63% dans le leadership et prospectives, 47e dans la gouvernance financière, 78e dans l’existence d’un système qui donne des chances de se développer individuellement, 79e dans la solidité des institutions. Le rapport a consacré une section au Maroc et à l’attractivité de son marché intérieur. Il a relevé qu’il est le seul pays à revenu intermédiaire de la tranche inférieure à figurer dans le top 40 selon ce critère. «Située stratégiquement entre l’Afrique et l’Europe, et dotée d’une multitude de ressources naturelles, l’économie marocaine a fait d’importants progrès au cours des deux dernières décennies», note-t-il.

Son adhésion à l’OMC (Organisation mondiale du commerce) en 1995, un nombre croissant d’accords commerciaux, la réforme des droits de douane et la réduction des tarifs ont permis d’en faire un marché attractif pour les investissements étrangers et ont stimulé la productivité grâce à la concurrence, poursuit le rapport. Il a notamment été en mesure de maintenir un modèle de croissance stable, avec un PIB s’élevant à 118,5 milliards de dollars en 2018, soit une augmentation de 92,5 milliards de dollars par rapport à dix ans plus tôt, est-il indiqué. Le pays a également pu se protéger des répliques économiques du printemps arabe, qui ont touché la plupart de ses voisins nord-africains, relève le rapport.

L’un des éléments de son succès a été l’amélioration rapide de l’efficacité et de la simplicité des systèmes d’impôt sur les sociétés et de contraction de l’assurance. L’introduction d’un portail fiscal en ligne et l’approbation de logiciels de comptabilité interconnectés ont contribué à la facilité croissante de faire des affaires dans le pays. Outre les taxes, les réglementations ont été simplifiées dans des domaines tels que l’obtention de permis de construire et le démarrage d’une nouvelle entreprise. Au cours de la dernière décennie, le Maroc a connu une augmentation régulière de 50% des entités commerciales enregistrées, ce qui suggère l’existence d’un environnement entrepreneurial sain et la réduction des barrières à l’entrée, note le document.
Le classement est dominé par la Finlande, suivie par la Suisse et Singapour. Et c’est le Venezuela qui ferme la marche. 

 

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