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«C’est une fierté pour moi de faire partie de l’expérience Ahssan Pâtissier vu la qualité de la production et la renommée internationale de l’émission»

Débordante d’énergie, elle sillonne le plateau de Ahssan Pâtissier avec classe et glamour pour y ajouter de bonnes vibrations et plein d’humour. Les téléspectateurs marocains la découvrent chaque mardi soir sur le petit écran à travers 2M. Rencontre avec Fadoua Hirate, présentatrice de «Ahssan Pâtissier»

«C’est une fierté pour moi de faire partie de l’expérience Ahssan Pâtissier vu la qualité de la production et la renommée internationale de l’émission»

Le secteur de l’audiovisuel  évolue régulièrement

«Aujourd’hui, nous avons besoin de grosses productions et d’émissions de notoriété internationale. Le Maroc regorge de talents et le public a de grandes attentes par rapport au contenu des programmes, que ce soit en information, en sport ou en divertissement. Les médias ont un rôle à jouer et ils respectent ce rôle. Les téléspectateurs, quant à eux, ont l’embarras du choix vu l’offre importante à la télévision et sur le web, mais je pense que nombreux parmi eux restent fidèles aux chaînes nationales et à leurs produits.»

Vous comptez 13 ans de carrière en tant que journaliste-animatrice au sein de la radio. Aujourd’hui, le public marocain vous découvre sur le petit écran. Racontez-nous votre parcours ?

Une fois mon bac en poche, j’ai été à l’Institut supérieur de l’information et de la communication pour un BTS audiovisuel, ouvert à l’époque pour répondre à la demande accrue du secteur qui avait connu la libéralisation des ondes. J’ai ensuite intégré le monde professionnel, mais poursuivi mes études en même temps, au sein de l’Institut supérieur du journalisme et de la communication à Casablanca où j’ai obtenu une licence professionnelle au bout de 4 ans d’études. J’ai choisi la radio pour faire carrière et y passer de longues et belles années pendant lesquelles j’ai animé et présenté différentes émissions dont les Matinales, les programmes artistiques et de divertissement, mais surtout la quotidienne «Bayt Said» dédiée à la femme et à la famille sur Radio Plus. Et me voilà aujourd’hui à la télé sur 2M avec l’émission «Ahssan Pâtissier»

Comment avez-vous vécu votre première expérience télé ?

Laissez-moi vous dire que la télévision a été mon rêve depuis longtemps. J’ai travaillé dur pour m’améliorer et apprendre les techniques liées à la télévision. Mon expérience à la radio m’a beaucoup aidée en ce qui concerne le texte, la voix, la diction, etc. Puis, j’ai participé à de nombreuses couvertures médiatiques en vidéo pour le web, j’ai rempli des missions de coaching d’animatrices pour des émissions TV à gros succès et j’avais animé des scènes de festivals et des soirées de grands événements organisés au Maroc et même à l’étranger. Donc, je me suis bien familiarisée avec la caméra et le contact direct avec le public.
On peut dire que je me suis bien préparée pour ça et Public Prod, qui a à son actif les plus gros succès de la télévision marocaine, m’a donné une chance en or. J’espère être à la hauteur de ses attentes et de celles du public marocain.

Au fil des primes, on a vu votre côté très sensible. Comment avez-vous vécu humainement l’expérience de «Ahssan Pâtissier» ?

C’est une fierté pour moi de faire partie de cette expérience vu la qualité de la production et la renommée internationale de l’émission. Dans ma nature, je suis sensible et très humaine. Dans les coulisses, nous partageons énormément de choses et de détails sur les histoires et les vies de chaque participant. C’est normal que je réagisse à leurs joies et leurs tristesses. D’ailleurs, les téléspectateurs ont été interpellés par cette spontanéité et la connexion entre nous. Et si le public réagit à ça, c’est tant mieux.

Quelles sont les musiques que vous écoutez ?

J’écoute toute la musique marocaine, maghrébine et orientale. Je n’ai pas de préférence pour un seul artiste ou un seul style, je les aime tous. Ma playlist contient du tarab, du raï, du khaliji, la chanson marocaine moderne et tous ces jeunes artistes qui rivalisent de créativité… Mais au final, je peux dire que j’ai un penchant pour la musique des années 1990, une époque marquée par l’apparition du vidéo clip. Tu me trouverais en train d’interpréter la chanson et raconter l’histoire du vidéo clip. C’est une période qui a marqué toute une génération avec toutes ces chaînes musicales sur le satellite et les émissions de télé-réalité qui voyaient naître des stars chaque saison. C’était très riche artistiquement et musicalement parlant. Aujourd’hui, les supports ont changé et le style aussi, mais je tiens à rester «in» et apprécier chaque production à sa propre valeur.

Le monde des médias fascine de loin. Pouvez-vous nous décrire la différence, telle que vous l’avez vécue, entre la radio et la télévision ?

La radio est un grand média. On y vit des expériences uniques, celles du direct avec tous ses aléas, le contact avec l’auditeur et ce que ça peut engendrer, le nombre important de tous les invités et les intervenants qu’on rencontre… C’est vraiment une addiction, d’autant qu’on en fait depuis des années à un rendez-vous régulier. Pour l’anecdote, ça m’arrive de me réveiller le matin et de ressentir ce besoin énorme de parler comme à la radio. La télévision, c’est glamour, c’est impressionnant et une attention particulière est portée à l’image et aux détails de l’apparence. J’avoue que ça m’a personnellement poussée à faire plus d’efforts sur mon physique et mon look.

Quelle est votre émission préférée ?

C’est une question difficile (rires). Je suis une grande consommatrice de tout ce qui est audiovisuel. Je regarde beaucoup la télévision, j’écoute la radio et je suis à longueur de journée les producteurs de contenu audiovisuel, notamment ceux des pays arabes. Pour la télévision, je regarde les programmes nationaux surtout ceux relatifs aux grandes actualités et les grands reportages. Pour ce qui est de la production panarabe, je suis grande fan des émissions d’entertainment. Dernièrement, j’ai suivi la version arabe de «The masked singer» et je regarde les grands talk-shows des chaînes panarabes. J’adore suivre la vie des stars et les écouter parler dans les interviews one-to-one comme ceux de Ouafaa Kilani ou Nichane.

Qu’est-ce que vous ferez après la pandémie ?

Voyager, aller au cinéma et assister à plus de concerts et de spectacles en live… C’est en étant privé de cela qu’on réalise sa vraie valeur. Le secteur artistique a été malheureusement très touché par la pandémie et j’espère qu’on aura bientôt l’occasion de renouer avec les salles de spectacle et autres. Professionnellement, je profite du passage de «Ahssan Pâtissier» et je passe beaucoup de temps à analyser les réactions des gens, que ce soit en direct ou sur les réseaux sociaux afin de m’améliorer pour la suite. Je prépare de nouveaux concepts et je réfléchis à beaucoup de projets professionnels.

 

 

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