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Rejetée par les européens, la Super Coupe des clubs va naître finalement en Afrique. Le Comité exécutif de la CAF réuni vendredi à Centre national de football Mohammed VI a approuvé ce projet. Mieux encore, la CAF a mis en place une commission en charge de définir les contours de cette nouvelle compétition. Et c’est le Mauritanien Ahmed Yahya, deuxième vice-président de la CAF, qui est chargé de superviser le projet.
Existence de négociations avec plusieurs diffuseurs
Le président de la CAF, Patrice Motsepe, qui s’est présenté devant les médias via visioconférence juste après la réunion de Comité exécutif de la CAF, a montré son enthousiasme pour la création de la Super League : «Je suis enthousiaste par rapport au fait que beaucoup de diffuseurs sont venus me voir pour me dire qu’ils voulaient travailler avec la CAF sur ce projet», a-t-il indiqué. Le patron de la CAF a, en outre, assuré que la Super League aura des retombées économiques et sociales considérables sur le football africain, puisqu’elle va permettre aux clubs africains de pouvoir retenir leurs jeunes talents au lieu de les laisser partir dans des clubs de seconde zone en Europe ou en Asie.
Néanmoins, Patrice Motsepe n’a pas été en mesure de révéler le montant que va générer cette compétition qui réunira les 20 meilleurs clubs d’Afrique, ni la date de son lancement ni les clubs éligibles, ni non plus comment les 54 associations affiliées à la CAF vont toutes bénéficier de la manne que va générer cette compétition, même si seulement 20 clubs appartenant à une poignée de pays vont y participer. Ce projet, porté par la CAF, compte aussi ses détracteurs. Certains y voient une manière d’enrichir davantage les clubs riches et de laisser sur le carreau les autres, qui n’ont ni le palmarès ni les moyens d’y accéder.
Faire face aux défis financiers
La CAF a reçu le rapport d’audit final du cabinet PwC. Ce dernier exhorte l’instance africaine à mettre en place une meilleure gouvernance. «Nous avons reçu le rapport final de PwC, et l’accent a été mis sur l’adhésion de la nouvelle direction de la CAF aux meilleures pratiques en termes d’aspects financiers, de gouvernance et de gestion. Le rapport souligne notre engagement à faire de la CAF une organisation qui a besoin d’un partenariat avec le secteur privé à travers les associations membres et les zones pour s’assurer que notre administration du football est compétitive à l’échelle mondiale» a indiqué Motsepe. Et de poursuivre : «Il y a un processus continu d’embauche de nouvelles personnes efficaces pour rendre la CAF compétitive à l’échelle mondiale. En ce qui concerne les prix en argent de nos compétitions, nous devrions les augmenter afin de rendre nos compétitions plus compétitives à l’avenir. J’ai assisté aux congrès de l’UEFA et de la Concacaf pour identifier certaines des mesures que nous devrions prendre pour nous assurer que le football africain est à son meilleur», a-t-il conclu.
