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La CAF milite pour garantir la présence à la CAN des joueurs africains évoluant en Europe

Face aux difficultés rencontrées par la majorité écrasante des sélections africaines avant les éliminatoires de la CAN Cameroun 2021, la Confédération africaine de football a assuré, par le biais d’un communiqué signé par son nouveau secrétaire général, multiplier les efforts pour garantir la libération des joueurs africains basés en Europe et dans d’autres continents. La France a ainsi commencé par annuler la septaine imposée aux internationaux africains, sur demande de la CAF.

La CAF milite pour garantir la présence à la CAN des joueurs africains évoluant en Europe
Sélectionné par Vahid Halilhodzic pour les deux matchs face à la Mauritanie et au Burundi, Nabil Dirar a été empêché de rejoindre les Lions de l’Atlas par le FC Bruges.

En plus des restrictions de déplacement imposées par plusieurs gouvernements en raison la pandémie de la Covid-19, plusieurs internationaux africains ont été confrontés au refus de leur club de les libérer en vue des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des Nations Cameroun 2021. C’est le cas notamment de Nabil Dirar, privé par le FC Bruges de rejoindre les Lions de l’Atlas. Consciente de l’impact négatif que pourrait avoir cette décision sur la qualité et la popularité de ses compétitions, la Confédération africaine de football a déjà entrepris des actions pour faire pression sur les clubs européens.

Dans un communiqué publié dimanche sur son site officiel, signé par son nouveau secrétaire général Véron Mosengo-Omba, la CAF a assuré que la France a favorablement répondu à une importante requête, alors que des contacts sont entretenus avec d’autres pays pour faciliter le déplacement des internationaux : «après des discussions fructueuses avec le gouvernement français et la Fédération française de football, nous avons finalement obtenu l’exonération de septaine pour les joueurs étrangers issus du continent africain, mis à disposition de leur équipe nationale. Les résultats obtenus sont l’aboutissement d’un travail de collaboration, d’une part, entre le président Infantino et la FIFA et, d’autre part, le président Motsepe et moi-même, en ma qualité de secrétaire général».

La semaine dernière, la CAF avait également appelé à débattre autour de cette problématique lors du Conseil de la FIFA, où le président de la FRMF, Fouzi Lakjaâ, vient d’être élu comme membre : «L’impact de la crise sanitaire de la Covid-19 sur la libération des joueurs vers leur pays d’origine est un problème mondial, qui a été soulevé par la CAF au cours du Conseil de la FIFA tenu le vendredi 19 mars 2021. Compte tenu des différences qui résident dans les règlements de quarantaine de chaque nation, le contact est resté permanent avec les pays dans lesquels évoluent les footballeurs africains».  La CAF a finalement expliqué l’importance du retour des professionnels africains auprès de leurs sélections, car la réputation de ses compétitions en dépend directement : «La libération de joueurs africains basés en Europe et dans d’autres continents est essentielle pour la performance des équipes nationales africaines. Elle assure également la qualité et le respect des standards de niveau mondial de la Coupe d’Afrique des nations, ainsi que la compétitivité des équipes nationales africaines à la Coupe du monde de la FIFA».

Rappelons que le refus de certains clubs de libérer leurs professionnels africains avait fait réagir le sélectionneur national Vahid Halilhodzic avant le match face à la Mauritanie. Le Franco-Bosnien n’avait pas mâché ses mots pour dénoncer la réticence des clubs européens, appelant tous ses «collègues des sélections africaines» à montrer «leur mécontentement total». Coach Vahid avait aussi adressé un message aux joueurs, qui doivent, selon lui, être plus sensibles à la «discrimination sportive». 

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