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Les Centres les Étoiles accueillent la 6e édition de la Positive School of Hip-Hop

Jusqu’au 26 septembre, le programme de formation artistique dédié au hip-hop parcourt trois régions du Maroc à la recherche de nouveaux talents.

Les Centres les Étoiles accueillent la 6e édition de la Positive School of Hip-Hop

Le hip-hop, un outil d’émancipation sociale et professionnelle. C’est le pari que relève le programme de la Positive School of Hip Hop créée par la Fondation Ali Zaoua avec le soutien de l’ambassade des États-Unis au Maroc. Ce projet qui a déjà fait ses preuves revient actuellement pour une sixième édition encore plus riche et diversifiée.
Jusqu’au 26 septembre, ce programme de formation artistique dédié au hip-hop parcourt le Maroc à la recherche de nouveaux talents. Il s’est déjà posé aux Centres culturels Les Étoiles de Tanger et Agadir. La troisième escale est prévue à Casablanca les 25 et 26 septembre au Centre culturel Les Étoiles de Sidi Moumen.
Loin d’être monotone, cette tournée est agrémentée par plusieurs workshops et cours d’essais dans les différentes disciplines du hip-hop dispensées par la Positive School tout au long de l’année : danse, dJing, graffiti, rap, beatmaking.

Des rencontres avec des artistes de haut niveau de la scène hip-hop nationale sont aussi au programme afin de motiver les jeunes talents. La Positive School permet aux bénéficiaires de devenir de meilleurs citoyens, mais surtout d’être optimistes. Parce que, oui, le hip-hop peut servir à cela. «La fondation Ali Zaoua porte plusieurs projets dans ses centres culturels, dont la Positive School qui est un programme très intéressant de la culture urbaine. C’est un travail qui est mené dans l’ensemble des Centres. Nous avons déjà organisé un battle dans le Centre de Fès avec la présence de plusieurs jeunes de tout le Maroc», explique Mahmoud Chahdi, directeur du Centre Les Étoiles de la médina de Fès.
Afin de semer plus d’enthousiasme dans cette édition 2021, Meriem Nakkach, Ismaïl Adouab, Mehdi Razzou, Abdelilah Basbousi ou encore Samah Barigou, tous membres du projet depuis plusieurs année et désormais premiers rôles du dernier film de Nabil Ayouch, «Haut et fort», sont invités à témoigner de leur parcours fait de rêves, d’espoir et de soif de se dépasser. La Positive School leur a permis de trouver une voie d’expression et de mettre les pieds sur les marches du succès. «Je n’aurais jamais imaginé en arriver là un jour grâce au rap et au hip-hop. C’est fou !» confie Ismaïl Adouab, rappeur et ingénieur de son en se rappelant le parcours accompli avant de monter les marches de la 74e édition du Festival de Cannes le 15 juin dernier. «J’ai réussi à trouver ma voie grâce à ce que je fais au sein de la Positive School. L’opportunité que j’ai pu avoir au sein du projet a contribué à convaincre mes proches de l’intérêt de ce que je faisais, bien qu’au début ils n’étaient pas convaincus», raconte Meriem Nakkach, rappeuse et designer d’intérieur. Pour ces jeunes, le hip-hop n’est pas qu’un simple loisir, mais un véritable outil d’émancipation. C’est leur participation à ce programme de formation, unique en son genre au Maroc, qui a fait d’eux des artistes... Des acteurs dont la carrière démarre sur le tapis rouge. 


À propos du programme Positive School of Hip-Hop

Depuis sa création en 2016, au sein de la Fondation Ali Zaoua et avec le soutien de l’ambassade des États-Unis au Maroc, le programme Positive School of Hip Hop contribue à changer l’image de cette culture outre-Atlantique marginalisée et stigmatisée de ce côté-ci du continent. Avec près de 10.000 bénéficiaires directs enregistrés depuis ses débuts, le projet peut également se targuer d’avoir obtenu un taux d’insertion professionnelle non négligeable offrant ainsi des opportunités professionnelles à de nombreux artistes hip-hop à travers le territoire. «Le but du projet est de contribuer au développement du secteur du hip-hop au Maroc de manière positive et surtout concrète en agissant tant sur la nouvelle génération qu’en mettant à contribution les premiers artistes du mouvement», explique Anas Bawss, fondateur du projet Positive School of Hip-Hop.


Le hip-hop, un outil d’émancipation

Partir de rien et s’en sortir est l’essence du hip-hop. Son esprit est l’engagement humanitaire ou citoyen, le respect des différences...
Cette discipline artistique est l’un des leviers de participation citoyenne pour les jeunes et tous ceux qui vibrent au son du beat et des lyrics.
C’est un mouvement multiculturel qui existe partout dans le monde. Ce qui le caractérise, c’est le respect entre les membres qui le composent. Sa devise résume à elle seule le vivre-ensemble : paix, amour et unité tout en s’amusant.

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