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La chaine Al Oula joue à fond la carte de la diversité durant le mois du Ramadan

La chaine Al Oula joue à fond la carte  de la diversité durant le mois du Ramadan

La chaîne Al Aoula a concocté une grille de programme aussi riche que diversifiée pour le mois du Ramadan. Le but est de satisfaire tous les goûts et de répondre aux attentes des différentes franges de son public. Ainsi, tout au long du mois sacré seront diffusées de nouvelles productions réalisées spécialement pour accompagner la forte hausse de l’audience en cette période de l’année. De nombreux acteurs et humoristes de renom seront à l’affiche aux côtés de jeunes talents à fort potentiel dans des séries, téléfilms et sitcoms, sélectionnés à la suite des appels d’offres lancés cette année.
Les téléspectateurs pourront, de ce fait, découvrir dans le bloc humour «Ahlam City» de Mourad El Khaoudi, «Kehwanessness» de Hicham Jebbari et «Dar  Lhna» de Driss Aroukh. Dans le genre fiction, il y a «Bnat Lassas» de Driss Aroukh, «Al Madi La Yamout 2» de Hicham Jebbari, «Salef Aadra» de Jamila El Bourji Benaïssa, «Al Bouyout Asrar» de Alae Akaaboune et «Sla w slam» de Zakia Tahiri. Dans la catégorie des téléfilms, les téléspectateurs retrouveront «Moulat Al Ward» de Abdellah Toukouna, «Al Qafez» de Younes El Reguab, et ce entre autres soirées ramadanesques, documentaires, débats et émissions spirituelles.

Toutes ces annonces ont été présentées lors d’une conférence de presse tenue mercredi au siège de la SNRT dans le strict respect des précautions sanitaires. «Nous avons essayé de diversifier les programmes proposés. Nous avons aussi choisi de miser sur les valeurs tout en donnant leur chance aux jeunes talents. Dans l’ensemble, je pense que c’est une programmation qui peut nous apporter une belle audience», souligne la directrice de la Programmation TV et du Marketing, Bissane Khairat. Et d’ajouter : «Notre premier souci et notre point fort aussi est de satisfaire toute la famille à travers des productions ancrées dans l’identité marocaine. C’est pourquoi nous avons essayé d’avoir beaucoup de productions, malgré les conditions difficiles de la Covid-19 et les restrictions sanitaires que la pandémie a imposées à toute le monde». 

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Questions à la directrice de la Programmation TV et du Marketing, Bissane Khairat

«Le tournage des productions n’a pas été impacté outre mesure par la Covid-19»

Quels critères adopte-t-on au sein de la SNRT pour le choix des programmes du Ramadan ?
Il y a d’abords notre cadre, sur lequel nous nous basons en premier lieu, qui est le cahier des charges où un ensemble de critères sont mentionnés et que nous devons respecter. Ces normes nous obligent à cibler certains programmes dans le cadre du service public, puisque nous sommes une télévision nationale. Ceci d’une part, d’autre part, il y a des études scientifiques qui se font, appelées focus groupe. On prend des échantillons de personnes représentatives de la population marocaine et nous faisons un test concernant les programmes produits. Cela se fait même avant les appels d’offres pour voir un peu sur quoi nous allons nous brancher. Mais il y a aussi le taux d’audience à travers lequel on peut connaître l’orientation de différentes catégories de la société. Tout cela est basé sur un équilibre qui répond au service public. Par exemple, en tant que première chaîne nationale, le côté culturel est très important pour nous. Cela veut dire que nous donnons un grand intérêt aux documentaires et émissions culturelles.

Y a-t-il eu des difficultés de tournage des programmes, en cette période de pandémie ?
Nous avons pris toutes les mesures sanitaires de protection contre le virus. Mais à un moment donné, il y a des tournages qui se sont arrêtés, que ce soit pour les productions internes ou celles des sociétés de production exécutives. Ce qui a entraîné quelques retards. Mais nous sommes arrivés à continuer le travail quand les restrictions se sont allégées. Mais nous pouvons dire que nous avons un ensemble de programmes pour faire une belle grille du Ramadan.
Est-ce qu’il y a moins de programmes que les années précédentes à cause de la Covid-19  ?
Non, pas du tout. Car nous avons essayé d’avoir beaucoup de productions, malgré les conditions difficiles de la Covid-19. C’est vrai qu’il y a eu des périodes où nous ne pouvions pas tourner, mais nous nous sommes rattrapés  quand les conditions sont devenues plus favorables.

Concernant le contenu de la programmation, la SNRT prend-elle en considération les critiques des années précédentes ?
Pour nous, c’est le taux d’audience qui nous donne le thermomètre de l’avis du large public. Ce taux atteint 84%. Puis quand nous faisons nos évaluations, il y a des retours très objectifs émanant de spécialistes dans les études de marketing avec une méthodologie fiable et claire. Bien sûr, dans l’absolu nous sommes à l’écoute des retours et on essaye de répondre à toutes les attentes du mieux qu’on peut. Notre premier souci et notre point fort aussi est de satisfaire toute la famille à travers des productions ancrées dans l’identité marocaine.

Pouvez-vous nous donner un petit aperçu sur la programmation de cette année ?
Nous avons essayé de diversifier les programmes entre ce qui est comédie, avec la sitcom de Nezha Regragui et El Jem en compagnie de beaucoup de jeunes, après la rupture du jeûne. Nous proposons aussi une autre sitcom avant la rupture du jeûne avec des noms très connus comme Khouyi, Fatema Zohra Bennacer, Nasser Akbab, Choubi et bien d’autres. Il y a également une série, sur laquelle nous misons beaucoup, puisque des comédiens de renom y prennent part.  Puis la saison deux de «Al Madi La Yamout». Dans l’ensemble, je pense que c’est une programmation qui peut nous apporter une belle audience. 

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