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La Chambre des représentants approuve le projet de loi relatif à l’exercice de la médecine

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La Chambre des représentants a approuvé à l’unanimité, mardi en séance plénière, le projet de loi n°33.21 modifiant et complétant la loi 131.13 relative à l’exercice de la médecine. Ce projet de loi, adopté lors d’une séance présidée par Habib El Malki, président de la Chambre des représentants, vise à mettre en place un ensemble d’incitations pour attirer les médecins étrangers ou Marocains exerçant à l’étranger. Pour permettre aux médecins étrangers d’exercer, à titre permanent, dans le secteur privé au Maroc, le texte de loi prévoit de nouvelles mesures incitatives, en se contentant de la condition d’inscription au tableau de l’Ordre national des médecins pour exercer la profession, ce qui permettra aux médecins étrangers d’avoir une carte d’inscription, et ce conformément aux dispositions légales relatives aux conditions d’entrée et de séjour des étrangers au Maroc.

Ces mesures concernent également, selon ce projet de loi, l’augmentation de la durée de validité de la carte d’inscription (pas moins de 4 ans), pour assurer la stabilité du médecin étranger et la réalisation de son projet professionnel dans le Royaume, ainsi que la mise en place d’un comité auprès du ministre de la Santé afin de faire le point sur le degré d’intégration du médecin étranger dans le système de santé au Maroc et de présenter un rapport annuel au Chef du gouvernement. De même, le projet prévoit que les médecins étrangers sont soumis aux mêmes conditions que leurs homologues marocains, en ce qui concerne les diplômes et certificats autorisant l’exercice de la profession, et qu’ils ne soient pas condamnés pour un délit ou un crime au Maroc ou à l’étranger.

Quant aux médecins marocains exerçant à l’étranger, le projet de loi vise à motiver cette catégorie à retourner travailler au Maroc, en supprimant l’obligation de présenter l’équivalence du certificat ou du diplôme obtenu d’un établissement étranger, à la faveur de l’expérience acquise. Il s’agit également de la suspension de la condition de ne pas être inscrit sur le tableau d’un Ordre étranger, comme il n’est plus obligatoire que le nom du médecin soit suspendu de l’Ordre étranger dans lequel il est inscrit. 

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