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Pas de changement dans la politique américaine sur le Sahara comparée avec la précédente Administration (département d’Etat US)

Pas de changement dans la politique américaine sur  le Sahara comparée avec la précédente Administration (département d’Etat US)
Ph. Saouri

Le Secrétaire d’État adjoint US par intérim pour le Proche-Orient, Joey Hood, a réitéré, mercredi à Rabat, la position inchangée des États-Unis d’Amérique reconnaissant la souveraineté du Maroc sur le Sahara. Il n’y a pas de changement dans la politique US sur le Sahara comparée avec la précédente Administration, a affirmé M. Hood lors d’une conférence de presse tenue à l’issue de ses entretiens avec le ministre des Affaires étrangères, de la coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita. Il a, dans ce sens, mis en avant les efforts accentués visant à «aider le processus des Nations unies pour produire des résultats» concernant la question du Sahara. M. Hood a fait part du soutien de Washington à un processus politique crédible, mené sous l’égide de l’ONU pour la stabilité de la région et la fin des hostilités. «Nous consultons les parties sur la meilleure façon de mettre un terme à la violence et par conséquent aboutir à un règlement définitif» à la question du Sahara, a indiqué le diplomate américain. Il a en outre souligné que les États-Unis soutiennent «fortement» les efforts pour la désignation «le plus tôt possible» d’un envoyé personnel du Secrétaire général de l’ONU pour le Sahara. «Nous sommes disposés à être activement engagés avec toutes les parties en soutien à cette personne», le but étant de parvenir à une solution acceptée par toutes les parties, une solution qui est à même de mener à la paix et à la stabilité». «Il s’agit-là de l’objectif recherché par les États-Unis et le Maroc pour l’ensemble de la région», a-t-il dit, mettant en avant, dans ce sens, le rôle du Royaume en tant que «pourvoyeur de sécurité» dans la région.

À travers une Proclamation présidentielle, signée le 10 décembre dernier, les États-Unis ont acté la reconnaissance américaine formelle de la souveraineté pleine et entière du Royaume sur le Sahara. Le texte de la Proclamation a été distribué ensuite aux 193 États membres des Nations unies, en tant que document officiel du Conseil de sécurité. Et dans la lettre adressée à cette occasion au président du Conseil de sécurité et dont copie a été envoyée au Secrétaire général de l’ONU, les États-Unis rappellent que la proposition marocaine d’autonomie est «le seul fondement d’une solution juste et durable» au différend sur le Sahara. 

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Joey Hood : Sous le leadership de S.M. le Roi, le partenariat stratégique États-Unis-Maroc gagne en solidité

Le partenariat stratégique entre le Maroc et les États-Unis ne cesse de gagner en solidité, sous le leadership de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, a souligné, mercredi à Rabat, le secrétaire d’État adjoint américain par intérim pour le Proche-Orient, Joey Hood. S’exprimant lors d’une conférence de presse tenue à l’issue de ses entretiens avec le ministre des Affaires étrangères, de la coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita, le diplomate américain a mis en exergue les relations séculaires et «profondes» unissant les deux pays, qui commémorent le bicentenaire de la première mission diplomatique US dans le Royaume (la Légation américaine de Tanger) et célèbrent leur «200 ans d’amitié». Il a, dans ce sens, rappelé que le Maroc était le premier pays à reconnaître l’indépendance des États-Unis.

M. Hood a, par ailleurs, salué le soutien «continu» et «précieux» du Maroc dans des questions d’intérêt commun, telles que le processus de paix au Moyen-Orient, la stabilité, la sécurité et le développement dans la région et dans tout le continent africain. «Le Maroc est un proche partenaire des États-Unis sur un nombre de questions sécuritaires», a-t-il noté, relevant que le Royaume participe aux côtés des États-Unis à plus de 100 engagements militaires chaque année, y compris l’African Lion, le «plus grand exercice militaire dans le continent». Dans la même veine, le diplomate américain a rappelé que les deux pays ont signé, l’année dernière, une feuille de route décennale pour renforcer la coopération en matière de défense, saluant dans ce sens «un symbole de notre coopération stratégique de longue date».

Évoquant les relations économiques bilatérales, M. Hood a fait observer que le Maroc est le seul pays lié par un accord de libre-échange (ALE) avec les États-Unis, qui célèbre cette année son 15e anniversaire. «Nous et nos compagnies considérons le Maroc comme une porte d’entrée vers le continent africain», a-t-il dit. Pour M. Hood, les deux pays ont bénéficié «énormément» de cet accord à travers la création d’emplois, précisant que les échanges commerciaux ont quintuplé pour se chiffrer à 5 milliards de dollars annuellement. Il a de même fait savoir que plus de 150 entreprises américaines s’activent dans le Royaume. Sur un autre registre, le diplomate américain a mis en avant la coopération américano-marocaine en matière de lutte contre le nouveau coronavirus (Covid-19), saluant au passage la campagne nationale «largement réussie» de vaccination. 

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«Le Maroc, pourvoyeur de sécurité et de stabilité en Afrique»

Le Maroc est un «pourvoyeur» de sécurité et de stabilité dans le continent africain, a souligné, mercredi à Rabat, le secrétaire d’État adjoint américain par intérim pour le Proche-Orient, Joey Hood. «Nous saluons le soutien continu et précieux du Maroc dans nombre de questions d’intérêt commun comme le processus de paix au Moyen-Orient, la stabilité, la sécurité et le développement dans la région» et dans tout le continent africain, a affirmé M. Hood lors d’une conférence de presse tenue à l’issue de ses entretiens avec le ministre des Affaires étrangères, de la coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita. Il a, à ce propos, relevé que les deux pays partagent les mêmes «perspectives» au sujet des questions de «tension» sur le plan régional, notant, toutefois, que l’accent doit être mis sur deux priorités : la lutte contre la pandémie du nouveau coronavirus et la relance économique, d’où la nécessité de réduire la tension «là où elle existe».
Dans ce sens, le diplomate américain a mis en avant le soutien continu du Maroc aux efforts des Nations unies au sujet de la question libyenne et de la préparation d’élections réussies en Libye. Il s’agit-là d’une «étape essentielle vers une Libye stable, unifiée et démocratique», a-t-il fait remarquer. M. Hood s’est, par ailleurs, félicité du lancement des premiers vols commerciaux directs assurant la liaison Tel-Aviv-Marrakech. «Les États-Unis saluent les efforts du Maroc visant à améliorer ses relations avec Israël», a-t-il indiqué, estimant que ces relations auront des «avantages à long terme» sur les deux pays. S’agissant de la coopération maroco-américaine en Afrique, M. Hood a noté que l’Accord de libre-échange liant les deux pays peut, à juste titre, contribuer au raffermissement de la dynamique de cette coopération. «Nous et nos compagnies considérons le Maroc comme une porte d’entrée vers le continent africain», a-t-il souligné. 

 

 

 

 

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