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Le Conseil consultatif de la jeunesse et de l’action associative tarde à voir le jour

Le Conseil consultatif de la jeunesse et de l’action associative se fait toujours attendre. Deux ans et demi après l’adoption, par les deux Chambres du Parlement, du projet de loi fixant ses prérogatives et la publication du texte au Bulletin officiel (le 18 janvier 2018), le Conseil prévu par l’article 33 de la Constitution devait normalement être opérationnel après la nomination de son président et l’installation de ses membres, mais l’instance se fait toujours attendre. Pourtant, cet organisme est censé jouer un rôle important en matière de protection de la jeunesse et de promotion de la vie associative.

Le Conseil consultatif de la jeunesse et de l’action associative tarde à voir le jour

Deux ans et demi après la promulgation au bulletin officiel de la loi 89-15 portant sa création, le Conseil consultatif de la jeunesse et de l’action associative tarde toujours à voir le jour. Pourtant, cette instance prévue par la Constitution de 2011 est très attendue pour le rôle qu’elle devra jouer en matière de protection de la jeunesse.
D’après la loi portant sa création, cette nouvelle instance qui aura le statut d’organisme consultatif dans les domaines de la protection de la jeunesse et de la promotion de la vie associative aura pour mission d’étudier et de suivre les questions intéressant ces domaines et de formuler des propositions sur tout sujet d’ordre économique, social et culturel intéressant directement les jeunes et l’action associative. Le futur organisme aura également pour objectif de développer les énergies créatives de la jeunesse, et les inciter à la participation à la vie nationale, dans un esprit de citoyenneté responsable.
La future instance aura aussi d’autres prérogatives, notamment la formulation d’avis sur toutes les questions qui lui sont soumises par Sa Majesté le Roi, le gouvernement et les présidents des deux Chambres du Parlement. La loi prévoit également que cette instance contribue à la préparation des stratégies élaborées par le gouvernement dans le domaine de la promotion des conditions des jeunes et le développement de l’action associative.
Le Conseil aura également d’autres cordes à son arc. Il pourra ainsi réaliser des études et des recherches en rapport avec les jeunes et l’action associative, parallèlement à l’élaboration de recommandations à destination des autorités compétentes pour l’amélioration de la situation des jeunes et le développement de l’action associative.
Pour ce qui est de sa composition, la loi prévoit que le Conseil soit doté de deux organes : l’un chargé des questions de la jeunesse et l’autre de l’action associative. Diverses autorités constitutionnelles et organisations non gouvernementales seront également impliquées sans oublier une forte présence de la femme dans le cadre du respect du principe de la parité ainsi que les Marocains résidant à l’étranger. Il faut dire que l’adoption du projet de loi relatif au Conseil consultatif de la jeunesse et de l’action associative a été précédée d’un large débat notamment auprès des partis politiques. Dans ce sens, une délégation composée de différentes jeunesses partisanes avait effectué un plaidoyer auprès du gouvernement précédent ainsi que les dirigeants de la majorité gouvernementale sortante. Le débat a porté notamment sur la composition du conseil et la représentativité des jeunesses partisanes en son sein. Il faut préciser que le Conseil consultatif de la jeunesse et de l’action associative est dirigé par un président nommé par Dahir. Il est composé en outre de 24 membres choisis pour leur compétence et leur expertise dans ce domaine. 

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