«À la CGEM, nous sommes persuadés que le développement de notre économie nécessite d’investir davantage dans l’éducation et la formation de notre jeunesse, mais aussi de promouvoir l’innovation et la R&D, susceptibles d’assurer la croissance et la compétitivité de nos entreprises», a souligné Chakib Alj, président de la CGEM lors du Conseil national de l’entreprise (CNE) qui s’est tenu, hier à Casablanca, en présence de Saaïd Amzazi, ministre de l’Éducation nationale, de la formation professionnelle, de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique.
Pour sa part M. Amzazi a dressé un tableau des actions fondamentales réalisées par le Royaume et qui auront, à n’en pas douter, un impact très important sur le capital humain, à savoir la généralisation de la scolarisation à l’école primaire, le renforcement de l’enseignement des langues étrangères, des soft skills et des compétences numériques à tous les niveaux, le développement de l’enseignement préscolaire, l’extension de la scolarité obligatoire qui passe de 9 ans à 12 ans grâce à la loi cadre 51-17…
Le ministre s’est attardé sur l’impact de la formation professionnelle sur l’écosystème économique national. «Tout le monde conviendra que la formation professionnelle est l’un des puissants leviers de promotion du capital humain, celle-ci étant censée fournir une main d’œuvre qualifiée à même d’augmenter sa compétitivité, d’attirer les investisseurs étrangers et d’accompagner les grands projets sectoriels du Royaume», a-t-il rappelé. Il a invité à cette occasion les entreprises à investir fortement dans ce secteur, «car la formation professionnelle se veut d’abord une formation pour l’entreprise. Et dans un système idéal, elle devrait être également une formation PAR l’entreprise». Toujours selon M. Amzazi, l’Avenir de ce secteur et la réussite de ce «choc compétitif» auquel appelle le nouveau modèle de développement restera totalement tributaire de l’implication de tous : gouvernement, entreprises et employeurs, appelés à travailler en bonne intelligence. Cette rencontre a été marquée par la signature de 3 conventions-cadres pour la mise en œuvre de la Feuille de route relative à la formation professionnelle qui a été présentée devant S.M. le Roi Mohammed VI le 4 avril 2019.
