Menu
Search
Mercredi 24 Avril 2024
S'abonner
close
Mercredi 24 Avril 2024
Menu
Search
Accueil next Économie

La création de 35 millions d’emplois supplémentaires est possible

La création de 35 millions d’emplois supplémentaires est possible
En 2020, l’Irena a recensé dans le monde 11,5 millions d’emplois dans les énergies propres contre 11 millions en 2019 et 10,3 millions en 2017. Ph. Banque mondiale

Les engagements pris dans le cadre de la campagne mondiale «Race to Zero», menée par l’ONU pour réduire de moitié les émissions de CO2 d’ici 2030, «couvrent désormais au moins les deux tiers de l’économie mondiale». Même s’il ne s’agit là que d’engagements, la Convention onusienne sur le changement climatique s’attend à ce que 2021 soit «en passe d’être l’année la plus marquante pour l’action climatique». Partant de l’hypothèse que l’ensemble des États et des entreprises respectent leur objectif de réduction de gaz à effet de serre, la Convention estime, dans une publication du 22 mars, qu’au cours de cette décennie la mise à niveau vers un avenir sans carbone créera 35 millions d’emplois supplémentaires et 26 milliards de dollars en avantages économiques, comparativement à une reprise économique qui ne serait pas suffisamment verte. 
Dans sa revue annuelle sur les énergies renouvelables et l’emploi de septembre 2020, l’Agence internationale des énergies renouvelables (Irena) a recensé dans le monde 11,5 millions d’emplois dans ce secteur. Ce chiffre est à comparer à celui de 2019 et qui était de 11 millions de personnes et à celui de 2017, où le nombre d’emplois s’établissait à 10,3 millions. Prises à titre d’exemple, les énergies renouvelables confirment la progression du nombre d’emplois verts. Cependant, l’optimisme de la Convention onusienne peut se heurter à au moins deux obstacles, dont un récent constat de son homologue, le Programme des Nations unies pour l’environnement (Pnue). Le 10 mars, l’Université d’Oxford et le Pnue rapportaient que «seulement 18% des plans de relance peuvent être considérés comme verts», dans une analyse des dépenses des principales économies. La deuxième difficulté est liée aux «engagements» pour la réduction des émissions polluantes. «Les géants de la mode peinent à honorer leurs engagements écoresponsables», selon un rapport, publié en début de semaine par le site spécialisé «Business of Fashion» qui déplore l’écart entre les discours et les faits. Selon l’ONG Oxfam, l’industrie textile est le troisième secteur le plus consommateur d’eau dans le monde après la culture du blé et du riz. La production de textile utilise 4% de l’eau potable disponible dans le monde. 

Lisez nos e-Papers