Le CRI de Casablanca-Settat a approuvé 159 projets en 2020

Bilan 2020 positif pour le Centre régional d’investissement (CRI) de Casablanca-Settat, en dépit de la crise liée à la pandémie. Le guichet unique affirme avoir réalisé à hauteur de 47% son plan stratégique triennal (2020-2022), avec 5 projets finalisés et 15 en cours de réalisation. Côté projets d’investissement, 311 dossiers ont été soumis au CRI. Après examen, 159 ont reçu l’avis favorable de la commission d’investissement du CRI, représentant un investissement de 45,7 milliards de dirhams et devant générer 24.605 emplois dans la région. La répartition sectorielle des investissements instruits favorablement démontre une prédominance des secteurs de l’industrie, du tourisme et des services. Notons qu’un quart des projets sont situés au niveau de la province d’El Jadida, 20% à Berrechid et 14% à Casablanca. «Alors qu’ils pouvaient atteindre plusieurs mois avant la réforme, les différents indicateurs font état d’une amélioration remarquable du processus de traitement et des délais y afférents, en dépit de la conjoncture marquée par la pandémie.
Ainsi, le délai de programmation des dossiers d’investissement enregistré par le CRI de Casablanca-Settat est de 1 jour et celui d’instruction de 9 jours tout en sachant que la loi 47.18 fixe un délai maximal de programmation et d’instruction de 30 jours», fait valoir l’institution. Le CRI assure avoir placé l’accompagnement des TPME au cœur de sa stratégie en s’engageant dans la conception d’une offre d’accompagnement de proximité et sur mesure répondant à leurs besoins.
Pour ce faire, la plateforme a lancé «plusieurs actions d’accompagnement sur l’année en faveur des TPME et en particulier «Qimam», le premier pôle intégré de l’accompagnement». D’ailleurs, poursuit le Centre, le premier produit de ce pôle a été mis sur les rails. Il permettra de soutenir et d’accélérer la croissance de 100 projets issus de toutes les provinces de la région afin de renforcer leur développement et leur compétitivité sur le marché, et aussi d’assurer une meilleure compréhension des différents mécanismes de financement existants.