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Croissance : L’Afrique fera moins que la moyenne mondiale en 2021 et 2022

La croissance économique en Afrique atteindrait 2,9% cette année et 3,6% en 2022, contre une moyenne mondiale de 5,5 et 4,2%. Si la croissance rebondit solidement dans les économies avancées, le retour du PIB au niveau d’avant-crise sera plus long pour les pays émergents et en développement, en grande partie du fait du retard accumulé des campagnes de vaccination et d’une marge de manœuvre plus limitée en termes de soutien étatique additionnel.

Croissance : L’Afrique fera moins que  la moyenne mondiale en 2021 et 2022
Selon Euler Hermes, les fortes dynamiques de prix dans le commerce international sont dues aux difficultés d’approvisionnement actuellement rencontrées par les entreprises (coûts de transport, pénuries d’intrants).

Entreprises et investisseurs marocains en Afrique, ceci vous concerne ! La croissance dans cette région sera la plus lente à l’échelle mondiale en 2021. L’économie africaine serait également l’une des moins performantes en 2022, selon une nouvelle étude d’Euler Hermes. Ce qui est en phase avec les prévisions du FMI (Fonds monétaire international), de l’OCDE (Organisation de commerce et de développement économiques) et de la Cnuced (Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement). La croissance économique mondiale atteindrait, selon Euler Hermes, 5,5% en 2021 et 4,2% en 2022. La reprise aurait pu être plus forte, mais l’incertitude autour du variant Delta et les mesures sanitaires toujours en place, bien que plus souples, coûteront entre 0,2 et 0,5 point de croissance de PIB aux économies avancées cette année. Le rythme de reprise diffère fortement selon les régions. Ainsi, en Afrique, la croissance s’élèverait à 2,9% en 2021, contre 3,1% au Moyen-Orient, 5% en zone euro, 6,1% en Asie-Pacifique et 5,3% en Amérique latine. En 2022, le PIB africain ne rebondirait que de 3,6%, contre une moyenne mondiale de 4,2%
Pour l’assureur-crédit, les défis budgétaire et monétaire pèsent sur les perspectives de reprise en Afrique, en plus de la lenteur de la vaccination anti Covid-19 (moins de 10% de la population en a reçu une dose). «La croissance repart de manière solide dans les économies avancées, grâce au soutien budgétaire et à la progression des campagnes de vaccination. Pour les pays émergents en revanche, le retour du PIB au niveau d’avant-crise sera plus long, en grande partie du fait du retard accumulé des campagnes de vaccination et d’une marge de manœuvre plus limitée en termes de soutien étatique additionnel», soulignent les experts d’Euler Hermes.
Ces derniers se montrent néanmoins optimistes pour les échanges commerciaux internationaux. Euler Hermes estime que le commerce mondial rebondirait de 16,9% en valeur et de 8% en volume en 2021, et de 8% en valeur et de 6% en volume en 2022. «La réouverture des économies soutient les échanges en volume, mais la forte reprise des échanges en valeur trouve sa source dans les fortes dynamiques de prix dues aux difficultés d’approvisionnement actuellement rencontrées par les entreprises (coûts de transport, pénuries d’intrants)». 

 

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