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Le déficit budgétaire s’allège de 3,1% à fin mai

À fin mai, les recettes ont augmenté de près de 6,9 milliards de DH en glissement annuel. Les dépenses ordinaires, elles, enregistrent une hausse modérée de 0,7%. Le déficit budgétaire baisse de 3,1%.

Le déficit budgétaire s’allège de 3,1% à fin mai

Le déficit budgétaire s’allège. À fin mai, il ressort à 25,1 milliards de DH, soit une baisse de 3,1% par rapport à la même période de 2020 «qui avait enregistré un excédent de 18,1 milliards de DH au titre du Fonds spécial pour la gestion de la pandémie Covid-19», indique le ministère des Finances dans son dernier bulletin sur la situation des charges et ressources du Trésor.
Les recettes ont augmenté de 8% à 93,24 milliards de DH, sur une base nette des remboursements, dégrèvements et restitutions fiscaux. Elles affichent «un taux de réalisation de 39,4% par rapport aux prévisions de la loi de Finances (LF)», indique le document. Les remboursements fiscaux ont atteint 3,7 milliards de DH, en baisse de 0,5 milliard. Ainsi, précise le bulletin, les recettes fiscales ont affiché un taux de réalisation de 44,2% et s’inscrivent en hausse de 9,1% sur un an. «Cette augmentation est de 13,4% si l’on tient compte de la contribution de solidarité affectée en 2021 au fonds de cohésion sociale», souligne le ministère. Cette amélioration couvre l’ensemble des catégories d’impôts et taxes hors IS qui a reculé de 9,4% sur un an, en résultat de la baisse de l’activité en 2020. Ainsi, l’IR s’améliore de 14,9%, les recettes de la TVA à l’intérieur de 22,2%, la TVA à l’importation de 20,5%, les taxes intérieures de consommation de 16%, les droits de douane de 25,6% et les recettes au titre des droits d’enregistrement et de timbre de 11,8%. De leur côté, les recettes non fiscales ont enregistré un repli d’un milliard de DH (-15,5% sur un an).

Concernant les dépenses ordinaires, elles enregistrent une hausse modérée de 0,7% à 103,14 milliards de DH et un taux de réalisation de 41,8%. «La progression de ces dépenses par rapport à la même période de 2020 est attribuable notamment à la charge de la compensation qui a augmenté sous l’effet du renchérissement du cours du gaz butane qui a atteint une moyenne de 520,2 dollars la tonne», précise le document. Quant aux dépenses au titre des biens et services, elles se sont établies à 85,2 milliards de DH, soit quasiment le même niveau enregistré à fin mai 2020 (-0,1% sur un an). Cette quasi-stagnation recouvre une hausse de 5,2% des dépenses de personnel compensée par une chute de 10,3% des dépenses au titre des autres biens et services. Le solde ordinaire reste négatif (-9,9 milliards de DH) mais s’améliore de 38,8% sur un an.

Concernant les dépenses d’investissement, les émissions ont atteint 28,1 milliards de DH, soit le même niveau qu’à fin mai 2020 et un taux de réalisation de 41,3%. De leur côté, les comptes spéciaux du Trésor affichent un solde excédentaire de 12,9 milliards de DH contre 18,4 milliards à fin mai 2020 dont un excédent de 18,1 milliards au titre du Fonds spécial pour la gestion de la pandémie Covid-19. En outre, précise le document, le besoin de financement atteint 45,6 milliards de DH, couvert principalement par le recours au marché de la dette intérieure, la mobilisation de financements extérieurs et la hausse des dépôts au Trésor.  Esssnfin, le flux de l’endettement intérieur recouvre des souscriptions pour un montant de 65,5 milliards de DH, contre 59,5 milliards à fin mai 2020 et des remboursements en principal pour 43,4 milliards de DH, contre 33,1 milliards un an plus tôt. Le flux de l’endettement extérieur, lui, recouvre des tirages de l’ordre de 8 milliards de DH, contre 7,8 milliards à fin mai 2020, et des amortissements de 4,3 milliards de DH contre 3,2 milliards un an auparavant. 

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