Un dispositif d’accompagnement sur mesure pour la riziculture et les viandes rouges

Bonne nouvelle pour les professionnels des filières rizicole et de la viande rouge. Le groupe Crédit Agricole du Maroc (CAM), le département de l’Agriculture et la Comader planchent sur un cadre institutionnel devant renfermer des mesures spécifiques et un dispositif d’accompagnement au cas par cas à l’adresse de ces deux filières. La banque, qui a tenu deux réunions avec les professionnels de ces deux secteurs les 12 et 19 janvier, réitère son engagement «ferme» de soutenir l’ensemble des acteurs des deux chaînes de valeur à travers l’accompagnement financier de «l’ensemble» de leurs besoins afin de leur permettre, in fine, de s’inscrire dans la dynamique engendrée par Génération Green 2020-2030. Les deux réunions ont regroupé, chacune, plusieurs opérateurs de ces deux filières. Elles ont permis d’exposer les attentes des professionnels vis-à-vis de la banque ainsi que leurs, leurs contraintes et les pistes de développement. Un intérêt particulier a été accordé, au cours de chacune des réunions, au sujet de la digitalisation qui représente désormais un «levier de taille» pour la fluidification des échanges et le développement des filières agricoles. Rappelons que la riziculture revêt une importance socio-économique indéniable. La filière génère des revenus stables pour 2.500 agriculteurs et plus de 1,5 million de journées de travail chaque année, dont 87% en amont et 13% en aval. Cette culture est pratiquée exclusivement au niveau des périmètres du Gharb et du Loukkos, caractérisés par des sols hydromorphes d’anciennes merjas où le drainage est difficile. La culture rizicole constitue la seule activité permettant de valoriser 13.500 ha, considérés comme des terres marginales avant leur aménagement en grande hydraulique. Le tissu productif est constitué de coopératives de la réforme agraire avec 75% de la superficie emblavée et de producteurs melkistes ou collectivistes qui en détiennent 25%.