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Dix recommandations pour une meilleure mise en œuvre du Fonds Mohammed VI pour l’investissement

Après l’adoption de son décret d’application lors du dernier Conseil de gouvernement, c’est la dernière ligne droite avant la mise en œuvre du Fonds Mohammed VI pour l’investissement. Se félicitant du lancement de ce Fonds suite aux Hautes Instructions de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, l’Alliance des économistes istiqlaliens (AEI) vient de formuler une dizaine de recommandations visant à améliorer son rendement.

Dix recommandations pour une meilleure mise en œuvre  du Fonds Mohammed VI pour l’investissement

Le Fonds Mohammed VI pour l’investissement est considéré comme «un levier pour la mobilisation de moyens de financement pour promouvoir l’investissement». Pour réussir cette mission stratégique, les économistes du Parti de l’Istiqlal estiment que la Société anonyme incarnant le Fonds Mohammed VI pour l’investissement devra rapidement envisager la possibilité d’accroître substantiellement ses ressources. En effet, dans leur première recommandation visant le renforcement de ce Fonds, l’AEI souligne que le montant de 45 milliards de DH, dont 15 milliards issus du budget 2021 de l’État, alloué à ce projet, risque de s’avérer rapidement en deçà des ambitions du pays.
Attirant l’attention sur les nécessaires convergence et cohérence des projets ciblés par le Fonds avec le budget d’investissement de l’État, des régions, des établissements publics et du Fonds Hassan II pour éviter toute redondance et développer des synergies, l’AEI a appelé à tirer profit de l’effet multiplicateur du moindre dirham investi. L’Alliance recommande, dans cette perspective, la création de fonds régionaux avec la participation du Fonds Mohammed VI, des Conseils régionaux et d’autres partenaires publics et privés en vue d’investir dans des projets directement productifs tels que les zones d’activité. «Des appels à projets peuvent être organisés pour attirer les projets à plus fortes retombées économiques et sociales pour les régions concernées», souligne l’Alliance dans sa troisième recommandation.
Le Fonds pourra également accompagner les stratégies d’ouverture du Maroc sur les économies de l’Afrique subsaharienne, insiste l’Alliance dans sa quatrième recommandation, en appelant à l’ouverture d’un compartiment dédié à l’appui aux investissements pour le développement du continent, en s’appuyant sur les ouvertures que permettrait Casa Finance City (CFC). L’AEI souligne également la nécessité de consacrer à la PME et aux startups une part expressément définie, dans le cadre de fonds thématiques dédiés. Appelant à l’ouverture sur des startups innovantes, indispensables à la modernisation de notre économie et au renforcement de sa souveraineté technologique, sanitaire, alimentaire et énergétique, l’Alliance souligne dans sa septième recommandation qu’un compartiment pourrait être dédié à l’entrepreneuriat.
Les économistes du Parti de l’Istiqlal ont mis en avant en outre l’importance de la création d’un Sous-Fonds et le développement d’un savoir-faire dédié au redressement d’entreprises. Ils soulignent également, dans leur avant dernière recommandation, que «le recours aux institutionnels, l’appel à l’épargne publique, en dirhams et en devises, ne doit pas être négligé par le Fonds». Quant à la dixième et dernière recommandation, elle appelle à doter le Fonds des moyens et de l’organisation lui permettant d’adopter une gestion active et flexible de ses participations et investissements, «contribuant ainsi au décollage de ces entreprises, à leur stabilisation et à leur développement, puis à leur cession dès que l’opportunité économique se présente». 

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