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Eau potable : L’ONEE a consenti des investissements de 5,44 milliards de DH sur la période 2017-2021

Eau potable : L’ONEE a consenti des investissements  de 5,44 milliards de DH sur la période 2017-2021

Un montant de 5,44 milliards de DH a été alloué par l’Office national de l’électricité et de l’eau potable (ONEE), dans la région de Fès-Meknès, au programme d’approvisionnement en eau potable durant la période 2017-2021. Selon des données de la direction régionale de l’ONEE, ces investissements ont été ventilés entre les travaux en milieu urbain à hauteur 3,63 milliards de DH, tandis que le monde rural a hérité d’une enveloppe de l’ordre de 1,81 milliard de DH. La même source indique que ces investissements ont été consentis dans le cadre de la stratégie de l’ONEE en matière de planification et de sécurisation de l’alimentation en eau potable à travers le Royaume, ainsi que de généralisation de l’accès à l’eau potable pour la population rurale de la région de Fès-Meknès. Ces projets sont de nature à contribuer, à travers la mobilisation de nouvelles capacités de production d’eau potable à partir des eaux superficielles des retenues des barrages et des eaux souterraines, à l’amélioration des conditions de vie de la population et au développement socio-économique de la région. Portant principalement sur la réalisation et le renforcement de l’alimentation en eau potable des villes et des communes, à partir des stations de traitement au niveau des barrages Al Wahda, Bouhouda, Sahla, Idriss 1er, Asfalou et à partir des nappes souterraines, ces projets concernent également l’extension et la réhabilitation des réseaux de distribution et la généralisation de l’alimentation en eau potable en milieu rural.

Ces projets concernent particulièrement l’alimentation en eau potable des villes et des communes relevant de la région de Fès-Meknès, à travers la mise en service et l’exploitation de projets de renforcement de l’alimentation en eau potable de la ville de Meknès depuis la station de traitement «Aïn Nokbi» de Fès, desservant ainsi une population d’environ 720.000 habitants, pour un débit d’eau potable de 250 l/s. Cet ouvrage a été réalisé dans le cadre du projet d’alimentation en eau potable des deux cités à partir du barrage Idriss 1er, pour un investissement de 1,7 milliard de DH. Il consiste en la réalisation d’une prise d’eau par perforation du corps du barrage, d’une station de traitement pour un débit de 2 m³/s, de 6 stations de reprise, de 120 km de conduites d’un diamètre variant entre 700 mm et 2.000 mm, ainsi que de 6 réservoirs d’une capacité 1.000 m³ chacun. La mise en service de ce projet dans sa globalité est prévue pour la fin de l’année en cours.
Parallèlement, il a été procédé, au cours de l’été 2021, à l’augmentation des débits d’exploitation de forages artésiens de la nappe de Saïss à travers la mise en place de nouveaux groupes de pompage immergés, ainsi qu’au renforcement des débits des stations des eaux brutes et traitées de Aïn Nokbi. Le débit additionnel au débit initial, objet de ce renforcement, a atteint 265 l/s.
Les projets menés par l’ONEE concernent également les villes d’Azrou, à travers la mise en service, en juillet dernier, d’un nouveau forage et d’une adduction sur 10 km pour un débit de 40 l/s, moyennant un investissement de 10,9 millions de DH. La ville de Taounate n’est pas en reste, puisqu’elle a connu le lancement du projet de renforcement de l’alimentation en eau potable à partir du barrage Bouhouda, d’un débit de 50 l/s pour un coût de 5,6 millions de DH. Il est également question de la poursuite des travaux d’extension de la station de traitement Sahla pour augmenter son débit de 100 l/s supplémentaires, pour un coût de 72 millions de DH.

Au niveau de la ville de Boufekrane, il a été procédé au renforcement et à la mise en service, en ce mois d’août, de l’alimentation en eau potable à partir des installations des nappes de Haj Kaddour et de Saïss-Meknès, à travers la réalisation d’une station de pompage, d’un réservoir de 250 m³ et l’adduction en eau sur 13,5 km d’un débit de 35 l/s, pour un coût de 10,2 millions de DH. Enfin, à Aknoul, les projets ont porté sur le renforcement de l’alimentation en eau potable de la ville à partir du barrage Bab Louta, moyennant un investissement de 50 millions de DH. 

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