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Tous pour une «École de la deuxième chance»

Pour répondre aux défis qu’affronte le jeune marocain, en termes d’insertion professionnelle, plusieurs programmes ont été élaborés dont l’École de la deuxième chance-nouvelle génération. Objectif : assurer une égalité d’intégration socioéconomique. L’inauguration du 1er centre «Massari – École de la deuxième chance», structure pilote de réinsertion sociale et professionnelle des jeunes, à Médiouna à Casablanca est un des exemples édifiants impliquant secteur privé et public.

Tous pour une «École de la deuxième chance»

L’insertion des jeunes qui ne sont ni scolarisés, ni en situation d’emploi, ni en formation professionnelle ou apprentissage «Neet» est l’une des priorités de toutes les forces vives de la nation. Rappelons dans ce sens qu’un tiers des jeunes de 15 à 25 ans sont des NEET. L’intégration socioéconomique de cette frange de la société facilite sans doute leur accès à des emplois décents, et ce, à travers une approche intégrée et des initiatives mutuellement renforcées et engagées se basant sur la Formation, la réinsertion scolaire, le soutien psychologique et la promotion de la culture et du sport comme modes fiables de promotion de l’équité sociale et l’amélioration des chances d’employabilité des jeunes Neet tout en opérant une réconciliation entre le bénéficiaire, le marché de l’emploi et la société.

Nombre d’initiatives ont été lancées dans ce sens pour promouvoir l’inclusion des jeunes NEET. Notons à ce titre le lancement et l’inauguration du premier centre pilote baptisé «Massari – École de la deuxième chance» pour la réinsertion sociale et professionnelle des jeunes à Médiouna, dans la périphérie de Casablanca initié par la Fondation Saham ainsi que ses partenaires du secteur public-privé.
Baptisé «Massari», le centre pilote est un modèle social de partenariat innovant qui met en exergue une collaboration étroite de partenaires recruteurs du secteur privé qui s’engagent aux côtés de la Fondation pour le recrutement de jeunes formés au sein du centre Massari. La Fondation Saham travaille main dans la main avec ses partenaires pour assurer aux jeunes une formation qui tient compte des besoins des recruteurs.
Porté par la Fondation Saham, acteur engagé dans le domaine de l’inclusion sociale des jeunes NEET, ce projet à fort impact social est une belle illustration de la synergie public-privé. En effet, le centre est réalisé en partenariat avec l’Initiative nationale pour le développement humain (INDH), la province de Médiouna, le ministère de l’Éducation nationale, de la formation professionnelle, de l’enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, l’Agence nationale de promotion de l’emploi et des compétences (ANAPEC), l’Office de la formation professionnelle et de la promotion du travail (OFPPT), des opérateurs économiques recruteurs et la société civile locale.

Concrètement, le centre Massari prévoit d’accompagner 600 jeunes NEET par an. Les premières classes pilotes du centre ont vocation à être recrutées par des opérateurs du secteur de l’offshoring et des services à la personne. En raison de la pandémie, les formations ont débuté en ligne. Elles seront assurées en présentiel après l’inauguration du centre.
Outillés pour intégrer le marché de l’emploi, les jeunes seront accompagnés dans leurs démarches par la Fondation Saham et l’ensemble de ses partenaires comme des associations locales, le réseau d’agences ANAPEC, l’OFPPT et d’autres partenaires privés. À terme, l’objectif des différentes parties prenantes est d’étendre ce modèle à plus grande échelle sur le Royaume en scellant des partenariats solides avec des institutions privées et publiques engagées pour la réinsertion sociale et professionnelle des jeunes marocains, aujourd’hui en marge de la société. 

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Un modèle social de partenariat innovant

Les principales missions du premier centre pilote Massari de la Fondation 
Saham est de gratuitement :
- optimiser l’employabilité des jeunes «NEET *» (jeunes déscolarisés, sans emploi et ne suivant aucune formation ou apprentissage - Not in Employment, Education or Training) de 15-25 ans de la province de Médiouna en créant des partenariats avec des entreprises engagées pour le recrutement de ces jeunes ;
- contribuer au retour sur les bancs de l’école des jeunes pouvant poursuivre leur scolarité ;
- donner une nouvelle impulsion dans la vie sociale, culturelle et professionnelle de ces jeunes ;
- contribuer à réinsérer ces jeunes dans la société marocaine.

 

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